Algérie

3 ans de prison ferme requis contre le PDG du groupe El Bousten Il est accusé d'incitation à la violence contre un industriel à Annaba



3 ans de prison ferme requis contre le PDG du groupe El Bousten                                    Il est accusé d'incitation à la violence contre un industriel à Annaba
Le procureur près le tribunal de Annaba a requis, hier, une peine de 3 ans de prison ferme à l'encontre de Boudiaf Abdelhamid, PDG du groupe El Bousten et président du club sportif de l'USM Annaba, poursuivi pour incitation à la violence contre Amara Hadjadji, un industriel dans la commune de Berrahal (Annaba).
Une peine de 5 ans de prison ferme par contumace a été également requise par le représentant du ministère public à l'encontre de deux personnes impliquées dans cette affaire pour agression, coups et blessures volontaires assortie d'un mandat d'arrêt. Une somme de 5 millions de dinars représentant les dommages et intérêts a été demandée par la partie civile au bénéfice de la victime. Le verdict est prévu pour le 27 janvier prochain. A la barre, le mis en cause a nié en bloc les accusations retenues contre lui, arguant qu'il ne connaît même pas le plaignant. Mais le juge Benbakir, à travers des questions-pièges, a pu établir des contradictions dans les propos de l'accusé principal concluant vraisemblablement que les déclarations du mis en cause ne sont pas concordantes. Ce qui n'est pas le cas de la victime, dont la défense assurée par Me Boutamine et Me Chébira, a détaillé magistralement les faits allant des circonstances de la scène de l'agression perpétrée par deux auteurs jusqu'à leur identification avec le commanditaire et le dépôt de plainte.
Une agression physique à l'arme blanche qui avait valu à leur mandant 12 jours d'incapacité physique, selon le constat du médecin légiste de l'hôpital Ibn Rochd de Annaba. Selon l'arrêt de renvoi, cette affaire remonte à l'été 2006, lorsque Amara Hadjadji avait fait l'objet d'une «agression physique à l'arme blanche» commise par deux personnes inconnues devant le lieu de sa résidence. Il lui avait fallu plusieurs jours pour réussir à identifier et localiser, dans la commune de Séraïdi (Annaba), ses deux agresseurs et en informer les services de police, après avoir déposé une plainte pour tentative d'assassinat. La chambre d'accusation avait qualifié l'acte de délit poussant le procureur et la victime à interjeter appel pour requalification des faits. La Cour suprême tranche et maintient l'avis de la chambre d'accusation. Et comme par enchantement, le dossier disparaissait depuis juin 2009 dans les coulisses de la cour de Annaba pour refaire surface trois années plus tard suite à d'insistantes réclamations de la défense. Contacté, le procureur général près la cour de Annaba a reconnu cette «disparition» mettant, néanmoins, en branle la machine judiciaire pour la programmation le plus vite possible de cette affaire qui, faut-il le souligner, a intrigué plus d'un juriste.


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