3 500 normes industrielles vendues à des opérateurs nationaux Selon l'Institut algérien de normalisation

Photo : Riad
Par Ziad Abdelhadi
L'Institut algérien de normalisation (Ianor) a vendu, en 2012, 3 500 normes à des opérateurs nationaux, dont une majorité active dans le secteur du Btph. «C'est une bonne chose si l'on tient compte du fait que l'Ianor détient 7 000 normes», a tenu à préciser Mohamed Kheddam, chargé de la coordination générale au sein de cet institut. Ce dernier, qui s'exprimait, hier, à l'occasion de la célébration de la Journée arabe de normalisation, a tenu à rappeler que les normes arabes peuvent servir de référence pour le bon fonctionnement de la Zone arabe de libre échange. Auparavant M. Kheddam, qui était accompagné de ses proches collaborateurs, s'est chargé de lire la lettre de la normalisation de mars 2013, rédigée par Mohamed Benyoucef, directeur général de l'Organisation arabe pour le développement industriel et de la métallurgie (Aidmo).
Dans sa lettre, ce dernier a tenu à souligner les efforts accomplis dans la perspective d'améliorer le développement de l'infrastructure de base et de la qualité dans le monde arabe. «Et, à ce titre, il a été certifié 9 196 normes arabes unifiées, dont 2 495 normes arabes
et 6 705 normes inscrites dans leur version originale», est-il mentionné dans la lettre en question.
Par ailleurs il a été annoncé, lors de cette célébration en présence de la presse écrite, que le Conseil national de la normalisation va se réunir le mois d'avril prochain et où «il sera question de tracer les grandes lignes du programme d'action de l'Ianor», nous a déclaré un cadre de l'institut. Ce dernier s'est aussi prononcé sur la question de l'adhésion de l'Algérie à l'OMC. Et d'indiquer : «Au cours des négociations, le système algérien de normalisation n'a jamais été remis en cause et donc les entraves qui persistent sont à chercher ailleurs.» Pour soutenir le propos, un autre cadre renchérira en indiquant que «parmi les obstacles techniques au commerce on ne trouve pas d'élément en rapport avec le système algérien de normalisation».
Soulignons qu'en fin de cérémonie les intervenants ont tenu à dire que l'impact de la normalisation est indéniable dans beaucoup de domaines, notamment dans celui de la consommation où la qualité est de mise.