Algérie

3.500 femmes en meurent chaque année



Faute de politiques publiques "sérieuses et agressives" et sans compter les 13.000 nouveaux cas diagnostiqués, chaque année, elles sont 3.500 femmes à décèder d'un cancer du sein au cours de cette même période.Faute de politiques publiques "sérieuses et agressives" et sans compter les 13.000 nouveaux cas diagnostiqués, chaque année, elles sont 3.500 femmes à décèder d'un cancer du sein au cours de cette même période.
En 2018, sur les 53.076 nouvelles personnes, tous sexes confondus, touchées en Algérie par cette maladie, plus de 29.000 en sont décédées, selon le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) dépendant de l'OMS. Dans un reportage consacré à cette maladie insidieuse qui peut parfois affecter des hommes, la chaîne 3 de la Radio algérienne a révélé hier, l'absence de moyens de lutte "plus efficaces" afin de tenter de l'endiguer. Afin de comprendre la profonde douleur ressentie par les femmes atteintes par cette pathologie, le journaliste a approché une patiente. Souad, la cinquantaine, laquelle lui confie qu'elle a découvert qu'elle est affectée d'un cancer du sein, après avoir effectué une mammographie. Le coordinateur du Plan anti-cancer, le professeur Messaoud
Zitouni, signale qu'avec les "13.000 cas constatés annuellement, se soldant par la mort de 3.500 femmes sur cette même période, cette affection représente plus de la moitié des divers types de cancers diagnostiquéschez la femme et un quart de celle affectant les hommes et les femmes confondus". Des raisons de la prolifération de cette maladie parmi la population féminine, ce praticien "l'impute à des considérations socio-anthropologiques", les femmes, explique-t-il, "se mariant tardivement, concevant moins d'enfants et allaitant moins ces derniers, provoquant ainsi une perturbation endocrinienne et hormonale". Pour faire face à ce qui peut être considéré comme un fléau, ce dernier se déclare en faveur de la mise en place d'une stratégie de lutte "plus efficace". Il prévient que "le nombre de cancers ne pas baisser, tant que n'auront pas été mises en place des politiques publiques « sérieuses et agressives", étalées dans le temps.
Un 2e centre d'accueil des malades du cancer à Belouizdad
L'association nationale El-Badr d'aide aux cancéreux a ouvert, au niveau de la commune de Belouizdad, un centre d'accueil des malades du cancer et de leurs proches qui les accompagnent dans leur voyage de soins, a fait savoir le président de l'association, le docteur Mustapha Moussaoui. Dans une déclaration à l'APS, le docteur Moussaoui a indiqué que "le centre, un don offert par un bienfaiteur, situé sur les hauteurs de la commune de Belouizdad à côté de la clinique d'accouchement Naïma, portera le nom de Dar El- Badr et prodiguera des prestations gratuites comme l'hébergement, la nourriture, le transport, les analyses et la prise de rendez-vous médicaux. D'une capacité d'accueil de 30 malades par jour, il accueillera les patients venus de différentes régions du pays en vue de se faire traiter au niveau du Centre anticancer Pierre-et-Marie-Curie (CPMC) relevant du centre hospitalo-universitaire de Mustapha-Bacha, ajoutant que le foyer Dar el-Badr se situe près de l'hôpital, ce qui soulagera la souffrance de déplacement des cancéreux. Il a précisé par ailleurs que "le nouveau centre d'accueil fournira également d'autres services tels que les soins, la prise en charge psychosociale et l'organisation des groupes de discussion, de séances médicales et d'entretiens avec les cancérologues, par un staff de médecins et de psychologues volontaires dans différentes spécialités en vue de prendre en charge les malades durant les séances de traitement chimiothérapie".
Le centre "assurera aussi, selon le docteur Moussaoui, une atmosphère et une ambiance familiales au profit des malades et de leurs accompagnateurs pour alléger la souffrance du patient à travers plusieurs activités culturelles et de loisirs, des ateliers de dessin et d'esthétique au profit des enfants et des mères comme initiative soutenue régulièrement par les bienfaiteurs". A ce titre, il a appelé "les bienfaiteurs à contribuer à la poursuite de ce centre d'accueil qui se veut un signe d'espoir pour les malades de différentes types de cancer, notamment les personnes démunies et celles venant des wilayas internes dont la durée de leur traitement peut aller de 45 à 60 jours et nécessite un hébergement au niveau de la capitale". Le docteur Moussaoui a ajouté par la même que cette initiative de solidarité était la deuxième du genre que supervise l'association grâce aux contributions volontaires des citoyens, rappelant l'ouverture, en février 2015 à Blida, du foyer Dar el-Ihssane, d'une capacité d'accueil annuelle de pas moins de 700 malades de différentes wilayas, avec 45 lits.
En 2018, sur les 53.076 nouvelles personnes, tous sexes confondus, touchées en Algérie par cette maladie, plus de 29.000 en sont décédées, selon le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) dépendant de l'OMS. Dans un reportage consacré à cette maladie insidieuse qui peut parfois affecter des hommes, la chaîne 3 de la Radio algérienne a révélé hier, l'absence de moyens de lutte "plus efficaces" afin de tenter de l'endiguer. Afin de comprendre la profonde douleur ressentie par les femmes atteintes par cette pathologie, le journaliste a approché une patiente. Souad, la cinquantaine, laquelle lui confie qu'elle a découvert qu'elle est affectée d'un cancer du sein, après avoir effectué une mammographie. Le coordinateur du Plan anti-cancer, le professeur Messaoud
Zitouni, signale qu'avec les "13.000 cas constatés annuellement, se soldant par la mort de 3.500 femmes sur cette même période, cette affection représente plus de la moitié des divers types de cancers diagnostiquéschez la femme et un quart de celle affectant les hommes et les femmes confondus". Des raisons de la prolifération de cette maladie parmi la population féminine, ce praticien "l'impute à des considérations socio-anthropologiques", les femmes, explique-t-il, "se mariant tardivement, concevant moins d'enfants et allaitant moins ces derniers, provoquant ainsi une perturbation endocrinienne et hormonale". Pour faire face à ce qui peut être considéré comme un fléau, ce dernier se déclare en faveur de la mise en place d'une stratégie de lutte "plus efficace". Il prévient que "le nombre de cancers ne pas baisser, tant que n'auront pas été mises en place des politiques publiques « sérieuses et agressives", étalées dans le temps.
Un 2e centre d'accueil des malades du cancer à Belouizdad
L'association nationale El-Badr d'aide aux cancéreux a ouvert, au niveau de la commune de Belouizdad, un centre d'accueil des malades du cancer et de leurs proches qui les accompagnent dans leur voyage de soins, a fait savoir le président de l'association, le docteur Mustapha Moussaoui. Dans une déclaration à l'APS, le docteur Moussaoui a indiqué que "le centre, un don offert par un bienfaiteur, situé sur les hauteurs de la commune de Belouizdad à côté de la clinique d'accouchement Naïma, portera le nom de Dar El- Badr et prodiguera des prestations gratuites comme l'hébergement, la nourriture, le transport, les analyses et la prise de rendez-vous médicaux. D'une capacité d'accueil de 30 malades par jour, il accueillera les patients venus de différentes régions du pays en vue de se faire traiter au niveau du Centre anticancer Pierre-et-Marie-Curie (CPMC) relevant du centre hospitalo-universitaire de Mustapha-Bacha, ajoutant que le foyer Dar el-Badr se situe près de l'hôpital, ce qui soulagera la souffrance de déplacement des cancéreux. Il a précisé par ailleurs que "le nouveau centre d'accueil fournira également d'autres services tels que les soins, la prise en charge psychosociale et l'organisation des groupes de discussion, de séances médicales et d'entretiens avec les cancérologues, par un staff de médecins et de psychologues volontaires dans différentes spécialités en vue de prendre en charge les malades durant les séances de traitement chimiothérapie".
Le centre "assurera aussi, selon le docteur Moussaoui, une atmosphère et une ambiance familiales au profit des malades et de leurs accompagnateurs pour alléger la souffrance du patient à travers plusieurs activités culturelles et de loisirs, des ateliers de dessin et d'esthétique au profit des enfants et des mères comme initiative soutenue régulièrement par les bienfaiteurs". A ce titre, il a appelé "les bienfaiteurs à contribuer à la poursuite de ce centre d'accueil qui se veut un signe d'espoir pour les malades de différentes types de cancer, notamment les personnes démunies et celles venant des wilayas internes dont la durée de leur traitement peut aller de 45 à 60 jours et nécessite un hébergement au niveau de la capitale". Le docteur Moussaoui a ajouté par la même que cette initiative de solidarité était la deuxième du genre que supervise l'association grâce aux contributions volontaires des citoyens, rappelant l'ouverture, en février 2015 à Blida, du foyer Dar el-Ihssane, d'une capacité d'accueil annuelle de pas moins de 700 malades de différentes wilayas, avec 45 lits.


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