Le PDG de Sonatrach, Saïd Sahnoun, a annoncé que son groupe compte investir 3,480 milliards de dollars dans la construction de nouveaux gazoducs pour améliorer la capacité de ceux déjà existants. Cet investissement est inscrit au titre du plan quinquennal 2015-2019. Quatre principaux gazoducs se trouvent à proximité des gisements. Il s'agit des bassins de Berkine, Illizi, Reggane et Timimoune. « Un autre gazoduc est en cours de construction et sera mis en service en juillet 2016 », a-t-il ajouté. Sahnoun a, par ailleurs, précisé que l'Algérie dispose de 87 plateformes gérées par Sonatrach et de 16 autres gérées en joint-venture. Quant aux unités de fracturation disponibles, elles sont de l'ordre de 25. « Le succès de ce projet d'investissement dans les gazoducs, dans sa phase de développement, exige de l'expérience et des équipements performants. Cela exige également des ressources humaines substantielles pour combler le vide en matière d'équipements », a estimé le PDG de Sonatrach. La taille du projet est de quelque 20 milliards de mètres cubes/an. « Ceci nécessitera la mobilisation de 50 plateformes et quatre équipes de fracturation, sur un total de 20 puits », a fait savoir Sahnoun, ajoutant que le nombre total de puits qui seront creusés pour la totalité du projet est de 3.960. Le premier responsable de Sonatrach a aussi déclaré que pour exploiter ces ressources, la compagnie devra passer, inévitablement, par un processus de changement qui aidera à établir de nouvelles règles et de nouveaux standards. Il a précisé que l'Algérie dispose de sept bassins identifiés dans le sud du pays, le plus important étant celui du bassin de Berkine en termes de potentiel. Le potentiel des cinq principaux bassins est estimé, pour sa part, à 4940 Tcf (tonnes mètres cubes). Techniquement, les réserves récupérables basées sur un facteur de récupération de 15% sont de l'ordre de 740 Tcf, ce qui met l'Algérie à la troisième place mondiale après la Chine et l'Argentine. En Algérie, « les champs schisteux sont prometteurs et de classe mondiale », a ajouté le PDG de Sonatrach. Il a également précisé que la consommation de l'eau dans cette industrie est estimée à 2,5 millions de mètres cubes/an, avec des recharges aquifères d'un million de m3/an et le recyclage de 30% de l'eau utilisée.
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Posté Le : 12/10/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Horizons
Source : www.horizons-dz.com