Algérie

2e Salon des produits phytosanitaires



L?agriculture biologique en débat Le 2e Salon international des produits phytosanitaires et du matériel végétal (semences et plants) Phytosem 2004 s?ouvre aujourd?hui au Palais des expositions, aux Pins Maritimes, à Alger. Organisée par EURL CHV£C, département de communication Expovet, spécialisé dans l?organisation de salons professionnels, cette deuxième édition, qui s?étalera sur trois jours, constituera une opportunité avérée pour constater de visu les récentes évolutions qu?a connues le monde de l?agriculture aux plans national et international. Le secteur suit à l?échelle planétaire une propension logique vers le biologique : l?agriculture biologique. Un mode de production qui a pour principal fondement, note-t-on dans le dossier de presse de Phytosem, « la préservation de l?environnement en valorisant au mieux les ressources naturelles ». De plus, cette méthode est en mesure de promouvoir l?exportation. Il convient de préciser que ce type d?agriculture est pratiqué dans plus de 100 pays et crée un marché de plus de 24 millions de dollars. Et l?Algérie ne doit pas de ce fait être en retrait. Selon des spécialistes en la matière, il faut d?ores et déjà commencer à asseoir une stratégie nationale qui prendra en charge les volets liés, entre autres, à la législation, la recherche et à la refonte des structures administratives et professionnelles. Cela dit, pour lutter contre le fléau acridien qui ravage d?ailleurs ces jours-ci notre pays, les actions à entreprendre dans le cadre d?un système global bien organisé sur des bases purement scientifiques peuvent, selon le Dr Amine Bensemmane, président du Phytosem, apporter des solutions à ce fléau. La meilleure des luttes, selon lui, demeure la prévention qui pourrait se faire par des moyens microbiologiques en utilisant quelques champignons ou des extraits végétaux ou alors des régulateurs de croissance. Quant à la lutte curative, note-t-on, celle-ci doit se faire avec des moyens chimiques avant que la sauterelle n?atteigne les frontières algériennes. Par ailleurs, une attention particulière devra être accordée à l?étude de l?état sanitaire de notre patrimoine fruitier afin de maîtriser l?incidence des maladies dites de quarantaine ciblant les agrumes, les rosacées, la vigne... L?élimination de ces pathologies, selon le Dr Amine, exige le passage par la culture in vitro à travers la technique d?assainissement qui diffère d?une espèce à une autre. Plusieurs thèmes seront abordés au terme de ces trois journées : « Productions végétales et certification », « Désherbage des céréales et qualité des semences », « Protection des cultures et intrants agricoles », « Lutte antiacridienne », « Agrobiologie et produits phytosanitaires et environnement ».


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