Algérie

28 milliards de dinars de dettes



Le staff dirigeant du complexe Sider El Hadjar s'est lancé le défi d'augmenter le volume des exportations des différents produits sidérurgiques au cours de l'exercice en cours. Sur une production totale de 800.000 tonnes, le complexe aspire à exporter 200.000 tonnes. Entamées au 1er trimestre 2022, les premières cargaisons exportées sont estimées à 25.00 tonnes. Des produits exportés vers l'Italie, l'Espagne, la Turquie, le Niger, l'Egypte, la Tunisie, la Syrie et le Liban. L'année dernière, le complexe a exporté 150.000 tonnes de produits ferreux sur une production totale de plus de 500.000 tonnes de produits ferreux longs et plats, de tubes sans soudure, de rond à béton et autres produits industrialisés et semi-industrialisés destinés à l'exploitation industrielle. Pour être en adéquation avec les ambitions, le complexe compte relancer la 2ème tranche du plan d'investissement visant la réhabilitation des filières des produits ferreux plats et longs dont seul Sider El Hadjar assure la production à l'échelle nationale. Les produits ferreux longs et plats, produits par l'usine d'El Hadjar, sont une valeur-ajoutée d'autant qu'ils visent la satisfaction des besoins du marché national, du secteur industriel et des activités productives, dont entre autres, la construction navale, les industries mécaniques, l'industrie de l'électroménager et le bâtiment qui nécessitent des bobines et des tôles en acier.À cet effet, et au vu de l'importance de ses produits longs et plats pour les secteurs susnommés, il a été procédé à l'amendement des axes de la seconde tranche du plan d'investissement pour la focaliser sur la réhabilitation et la modernisation des générateurs, des laminoirs à chaud et à froid, la modernisation de l'unité à oxygène afin d'augmenter les capacités de production en produits ferreux de qualité et à valeur ajoutée à plus de 1,2 million / t. Néanmoins, le complexe d'El Hadjar, qui a toutes les capacités pour relever le challenge et rivaliser avec le complexe Bellara de Jijel et Tosyali d'Oran, est otage de ses dettes, estimées à 28 milliards DA. Une situation nécessitant un traitement pour atténuer la pression rencontrée par le complexe dans ses transactions, notamment la levée des entraves liées à la réception des équipements acquis par le complexe pour améliorer ses capacités productives.
En outre, le complexe fait face à sa structuration. L'aboutissement de ce processus, décidé par les pouvoirs publiques, semble aussi être tributaire du versement de la deuxième phase du plan d'investissement.


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