La problématique du chômage dans les wilayas du Sud continue de constituer un casse-tête. Les mécanismes mis en place n'ont pas mis un terme aux agissements des intermédiaires. La ville de Ghardaïa vient en tête avec un taux de chômage de 12,06%. 27 000 procès-verbaux pour infraction au code du travail ont été établis entre 2013 et 2019.Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Les wilayas du Sud continuent de souffrir de plusieurs entraves liés à l'emploi. Le taux de chômage y est souvent plus élevé que la moyenne nationale. La ville de Ghardaïa vient en tête avec un taux de 12,06 au premier trimestre de l'année en cours.
Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale affirmait hier que pas moins de 27 000 procès-verbaux avaient été établis en six années dans les différentes wilayas du Sud pour infraction aux lois relatives au travail.
Les inspecteurs du travail ont été appelés, à l'occasion d'une rencontre dédiée à l'emploi dans le sud du pays, à intensifier le contrôle au niveau des entreprises nationales ou étrangères pour s'assurer du strict respect de la législation, notamment en ce qui concerne le recrutement. Les wilayas du Sud sont régulièrement secouées par des mouvements de contestation de jeunes chômeurs qui ne comprennent pas que de grandes compagnies puissent recruter uniquement des employés venus du nord du pays.
Très souvent, les enfants des wilayas à vocation pétrolière se retrouvent à occuper des emplois très peu qualifiés donc peu rémunérés. Ils sont également sous le diktat d'intermédiaires et d'agences d'emploi très peu regardantes lorsqu'il s'agit d'appliquer les dispositions du code du travail.
Le ministre du Travail a instruit les responsables locaux mais surtout les inspecteurs du travail afin qu'ils intensifient leur travail et qu'ils débusquent les employeurs mais aussi les intermédiaires peu scrupuleux.
N. I.
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Posté Le : 02/06/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Nawal Imès
Source : www.lesoirdalgerie.com