Algérie

26eme Sila Le dernier quart d'heure



26eme Sila Le dernier quart d'heure
Publié le 06.11.2023 dans le Quotidien l’Expression

Les lecteurs qui ont attendu jusqu'au dernier jour pour aller au Sila ont peut-être fait un bon choix, même si une telle option a ses inconvénients.

En fait une bonne partie des livres disponibles pendant les premiers jours, ne l'était plus samedi. D'autre part, les visiteurs de la «dernière heure» ont eu droit à d'importantes remises sur les prix des livres proposés dans la majorité des stands, aussi bien au niveau du Pavillon central que du hall Casbah et dans l'espace Enfants. C'est le cas entre autres au stand des éditions Dahlab. Ce dernier qui a un riche catalogue dans le domaine de l'histoire, notamment l'histoire de notre glorieuse Guerre de Libération nationale, est allé loin dans la remise proposée sur l'ensemble de ses ouvrages. En effet, le stand Dahlab a affiché une remise de 40% samedi après-midi. Le même stand avait auparavant proposé des baisses de 20% avant d'aller plus loin dans sa générosité. Des livres comme les «Mémoires» de Saâd Dahlab ainsi que «Histoire de la guerre d'Algérie» de Alistair Horne ou encore «Salah Louanchi, parcours d'un militant algérien» faisaient partie des ouvrage cédés avec 40% de baisse sur le prix.
Plusieurs remises affichées
Les promotions du dernier jour, au même stand concernaient des romans de Mohammed Dib, édités par Dahlab éditions. Ces derniers, qui coûtaient normalement 500 DA, ont bénéficié d'une réduction de prix de 40%.
Des romans de Dib à 300 DA, c'est presqu'un cadeau offert quand on sait qu'on ne pouvait pas les trouver ailleurs à moins de 850 DA. Le stand Dahleb est l'un de ceux qui ont affiché la plus alléchante promotion de fin de Sila en cette dernière journée concernant les éditeurs ayant élu domicile au Pavillon central. En sillonnant les différentes allées du Sila samedi dernier, on a constaté que plusieurs autres éditeurs ont fait la même chose. Les éditions Frantz-Fanon d'Amar Ingrachen ont choisi de proposer deux formules. Certains de ses ouvrages étaient affichés avec une réduction de 50% sur le prix des livres. D'autres en étaient à 25% de réduction. Une façon concrète d'encourager les lecteurs à acheter des livres et surtout à lire, la devise de cette maison d'édition étant la qualité des ouvrages qu'elle édite. Le stand des éditions Frantz-Fanon a tenu toutes ses promesses durant toute la durée du Sila en accueillant quotidiennement des écrivains de plusieurs horizons à l'instar de Mansour Kedidir, Amar Mohand Amer, Lounès Ghezali, Mohamed Iftissen, Abderrezak Dourari, etc. En ce dernier jour du Sila, Amar Ingrachen, veillait sans relâche au grain afin d'informer et d'orienter les visiteurs de son stand. Chez les autres éditeurs, c'est la même ambiance qui a prévalu, celle d'un événement tirant à sa fin.

Un flux continu du public
La fatigue se lisait sur les visages des responsables des maisons d'édition qui ont eu à assumer un lourd travail pendant toute la durée du salon car il fallait prendre en charge toutes les sollicitations, celle du public, de la presse, des autres éditeurs ainsi que des auteurs qui sollicitaient les éditeurs dans la perspective de se faire publier. Jusqu'au milieu de l'après-midi de samedi, le public affluait encore en grand nombre sur la majorité des stands avant que la tendance ne soit à la baisse dès 17 heures.
Toutefois, même à 20heures, heure à laquelle les portes d'accès aux différents pavillons se sont fermées signifiant ainsi la clôture de la 26ème édition du Salon International du livre d'Alger, certains visiteurs arrivaient. Mais il était trop tard. La majorité des stands avaient plié bagage.
En cette dernière journée, des écrivains ont animé également des séances de vente -dédicace à l'instar de Meriem Guemache qui a signé son recueil de nouvelles «L'absente» au stand des éditions Casbah où le duo Abderrahmane Alibey et Anissa Ameziane étaient constamment au rendez-vous afin de veiller au bon déroulement de toutes les activités qui s'y tiennent. Au stand d'El Amel éditions, c'est l'écrivain et historien Mohand Arezki Ferrad qui a animé une séance de vente-dédicace de ses ouvrages en langue arabe alors qu'Ali Kader a signé ses romans au stand de l'Enag. Au stand des éditions El Qobia, c'est le romancier Ahcene Beggache qui a retrouvé son public en cette ultime journée. D'autres écrivains ont continué à prendre part aux débats un peu partout comme Amin Zaoui et Brahim Tazaghart, qui a animé des rencontres littéraires.
Aomar MOHELLEBI



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