Algérie

26 commerçants devant le juge


Après la viande d'âne, l'utilisation de «l'embaumant» pour la conservation, dans des boucheries et pendant une longue durée, de la viande animalière, la lutte contre la vente de produits périssables continue à faire l'objet d'attention des instances concernées. La dernière opération en date remonte à la fin de la semaine dernière. Appuyés par les forces de l'ordre, les services vétérinaires et les services commerce ont saisi plus de 360 kg de viande rouge totalement impropre à la consommation, d'une valeur de 439 000 dinars. «La viande en question a été exposée en tant que fraîche, alors qu'en réalité elle est congelée et soumise à une longue période de conservation», a-t-on appris, ajoutant que «la mesure de sa destruction a été décidée et exécutée sur le champ».Dans le sillage de cette opération, les mêmes services ont entamé des poursuites judiciaires à l'encontre de 26 commerçants et procédé à la fermeture de trois boucheries. Toujours lors de la même action, les mêmes services ont procédé à la saisie de 353 kilogrammes de différents gâteaux, et autres, tout en relevant prés de 60 infractions liées à la commercialisation de produits alimentaires dans des conditions ne répondant pas aux normes d'hygiène.
Des poursuites judiciaires ont été lancées contre 54 pâtissiers pris en flagrant délit de tricherie et commercialisation de produits constituant un danger à la santé publique. La direction du commerce et de la promotion des exportations a bouclé le mois écoulé, en dressant un tableau noir. Durant le mois d'octobre écoulé, ces services ont engagé des «poursuites judiciaires à l'encontre de près de 200 commerçants proposant des produits alimentaires et périssables dans des conditions interdites par la réglementation», en plus de la fermeture de «neuf commerces» pour violation des régles fixant les mesures sanitaires. «Ces mesures ont été décidées dans le cadre de la lutte contre la fraude, la tricherie et de la protection du consommateur», a-t-on appris auprès des mêmes sources, soulignant que «les mêmes services ont, durant la même période, opéré 5462 interventions portant sur la lutte contre la réduction des dangers liés à la consommation, 154 relatives à la maîtrise de la sécurité alimentaire». Ces sorties ont été sanctionnées par un rapport faisant état de 185 infractions relevées, dont 99 cas liés à l'absence de conditions d'hygiène, 24 liés à la commercialisation de produits totalement impropres à la consommation, 14 infractions ayant trait à la récurrente problématique liée au défaut d'étiquetage et de la provenance du produit en question, en plus de la saisie des produits alimentaires représentant une importante valeur, estimée à plusieurs millions de dinars. Ces saisies ne constituent, en fait, que la partie visible de l'iceberg, étant donné que plusieurs autres phénomènes sont encore loin d'être jugulés définitivement. Il s'agit principalement de l'abattage clandestin qui continue à échapper au contrôle et à prendre des courbes fulgurantes.
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