Algérie

26.000 agents seront formés



26.000 agents seront formés
La qualité des soins est tributaire de la qualité de la formationLe directeur de la formation au ministère de la Santé, a déclaré que «de nouvelles spécialités seront créées pour répondre aux mutations que connaît la société».La santé n'arrive pas à soigner ces maux. Nombreux sont les problèmes qui rongent le secteur, parmi eux, le manque de formation de personnel du secteur. «L'obstacle que connaît aujourd'hui notre secteur de santé est le contenu, à savoir la compétence», a déclaré, hier, le directeur chargé de la formation au ministère de la Santé, le Pr Moussa Arada lors d'une conférence de presse animée au siège du ministère à Alger.«Personne d'entre nous n'accepte d'être soigné par un médecin dont on doute de sa formation», a ajouté le Pr Arada. Parmi les formations qui ont enregistré un déficit dans le secteur, celle des paramédicaux. Pour pallier à ce problème, le professeur a indiqué qu' «un riche programme avait été mis au point pour pallier au déficit enregistré par le secteur dans ce domaine». Il s'agit de la formation de 26.000 agents paramédicaux d'ici à 2018.Comme la qualité des soins est tributaire en grande partie de la qualité de la formation, le responsable a jugé qu' «il est indéniable que les pouvoirs publics accordent à la formation une grande place dans l'élaboration de leur politique de santé». Il a estimé que l'Etat a construit «suffisamment d'infrastructures hospitalières mais celles-ci ne doivent pas être des coquilles vides».C'est pourquoi, M.Arada, a appelé à en former davantage pour pouvoir prendre en charge le nombre important des malades que compte les établissements hospitaliers du pays. L'autre problématique soulevée par le spécialiste il s'agit du manque flagrant des spécialistes des urgences. «Les spécialistes des urgences n'existent pas en Algérie, alors que nos urgences regorgent de malades que l'on doit prendre en charge rapidement et efficacement», a précisé M.Arada.A ce propos, il a expliqué l'importance de former ce qu'il a qualifié de «médecins de catastrophe».Ce sont des médecins, poursuit-il, qui ont le potentiel d'intervenir d'une façon efficace en cas de catastrophe naturelle tel qu'un tremblement de terre. Pour sa part, le directeur de la communication au ministère, Slim Belkessam, a fait savoir que «d'ici quelques semaines, il y aura une formation de CES pour former un personnel dans les urgences surtout celle liée aux problèmes cardiologiques». Dans le même volet, M.Belkessam a indiqué que «le concours des aide-soignants qui est la deuxième opération de son genre va débuter avant la fin de l'année». Concernant le nombre de postes d'emplois que propose ce domaine, la même source a fait savoir qu'elle est la même que celle de l'année dernière à savoir 6500 postes. Si le nombre de postes d'emplois paraît important, il est insignifiant face au nombre important de candidatures qui peut atteindre les 145.000 candidats, soit le même nombre que celui de l'année dernière. Pour ce qui est de la mission de formation des professionnels de la santé dont le pays a besoin, le Pr Arada, a indiqué qu'elle a un double objectif. «Celui d'assurer une prise en charge totale, permanente et qualitative de la santé des citoyens et protéger ceux qui sont sains de la maladie», a-t-il précisé.Abordant le sujet de l'éthique et de la déontologie, M.Arada, a préconisé «d'avancer l'enseignement de l'éthique aux étudiants en médecine dès la première année universitaire au lieu de la 5ème année qui se fait actuellement». Néanmoins, le professeur a tenu à souligner qu'en l'espace de 10 ans, «le ministère a délivré au total 52.000 diplômes, toutes spécialités confondues». Dans l'axe recherche, le responsable a estimé qu' «il reste beaucoup de chemin à accomplir».




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