250 interpellations lors de la manifestation à Paris

L'information a été peu médiatisée en France où la une des médias est toujours consacré aux histoires d'alcôve de François Hollande. Une méga manifestation contre ce dernier qui a ouvert ses pas à la place de la Bastille pour se terminer dans la violence aux Invalides. Des dizaines de blessés parmi les protestataires, pour la plupart des jeunes, et les services d'ordre en grand nombre. 19 policiers ont été blessés, dont un "potentiellement grave" après avoir reçu un pavé sur la mâchoire, a indiqué cette source policière. Des scènes, comme en Egypte ou en Ukraine, sans mort d'homme, les flics français sachant mieux gérer la répression. Paroles d'une ex-ministre française, apparatchik de la droite, Michelle Alliot-Marie, qui, en 2011, à la gestation du printemps arabe à Tunis, offrait l'expertise de la police française à son «ami» Ben Ali. La nouveauté est dans la convergence qu'a fini par susciter contre sa personne François Hollande. La manifestation a en effet rassemblé militants d'extrême droite, catholiques intégristes, anti-mariage gay et partisans de Dieudonné, décrit par l'establishment médiatique parisien comme "adeptes de la quenelle", sous entendu anti-juifs pour induire insidieusement qu'ils sont musulmans. Ce magma idéologique s'était donné rendez-vous aux cris de "Français en colère, Hollande dégage", demandant à la fin de leur manifestation la destitution du président de la République. Comment ' En appelant les élus des deux assemblés de se constituer, par un vote, en Haute Cour de justice, afin d'engager la procédure de destitution du président de la République pour "manquement grave" à l'exercice de ses fonctions. "La ruine à laquelle il a conduit la France, alors qu'il ne se préoccupe lui-même que de ses turpitudes privées, ne lui permet plus de se parer du titre de président de la République", lit-on dans leur communiqué. Aux invalides, les orateurs se sont succédé, mêlant dans leurs discours les thèmes de l'emploi, de l'identité, de la famille... Sur écran géant étaient diffusés des sketches ridiculisant François Hollande ou Manuel Valls, la voix du ministre de l'Intérieur est remplacée par celle d'Hitler... Les Hommen, équivalent masculin des Femen, déambulaient un masque de François Hollande au bout d'une pique. Les Femen étaient également de la partie, avec leur marque de fabrique, seins nus. Cette manifestation n'était pas faite que de bric et broc. Le collectif, qui s'est nommé «Jour de colère» regroupe une soixantaine d'associations.D. B.NomAdresse email