« 25 documentaires sur la révolution en cours de réalisation » Cherif Abbas, ministre des Moudjahidine

Répondant à une question d'un membre du Conseil de la nation sur le travail qu'effectue le ministère des Moudjahidine, en collaboration avec celui de l'Education nationale pour ancrer les principes de la révolution dans les esprits des générations montantes, M. Abbas a indiqué que son département s'attelle actuellement à « réaliser 25 documentaires sur la guerre de Libération qui seront fin prêts avant la fin de l'année en cours ». Evoquant les films historiques réalisés ces dernières années, et qui relatent la vie des symboles de la révolution, le ministre a cité les films sur Ahmed Zabana et Mustapha Benboulaïd qui ont été distribués en 5.000 exemplaires sous forme de CD aux établissements éducatifs, 700 ouvrages sur l'histoire de la révolution qui ont été distribués aux universités pour encourager la lecture, et une cinquantaine de publications sous le titre « Les gloires de l'Algérie » qui ont été imprimés dont 100.000 exemplaires ont été distribués aux établissements éducatifs. 20.000 livres et CD comportant des chants patriotiques ont également été distribués dans ce cadre, a-t-il dit. Evoquant l'exposition sur la mémoire organisée à l'occasion de la célébration du cinquantenaire de l'indépendance, M. Abbas a précisé que cette manifestation a attiré pas moins de 30.000 visiteurs en l'espace de trois mois.L'Algérie 'uvre à la récupération de toutes les archives
Mohamed Cherif Abbas a affirmé, par ailleurs, que prétendre que « l'Algérie n'a pas récupéré toutes ses archives nationales de l'étranger par crainte que leur contenu soit infondé, ne sont que de pures allégations ». « La non-récupération par l'Algérie de ses archives nationales de l'étranger n'est nullement motivée par le fait qu'elles seraient préjudiciables à l'Algérie, comme le prétendent certains », a assuré M. Abbas, dans une déclaration à la presse en marge de la séance plénière du Sénat. Le ministre a rappelé l'existence de lois « promulguées par les grandes puissances lorsque les peuples étaient vulnérables » qui stipulent la non-restitution des archives prises en temps de guerre. C'est pourquoi, a-t-il dit, « les allégations selon lesquelles le contenu préjudiciable des archives nationales à l'étranger serait derrière leur non-récupération sont totalement infondées ». La demande de l'Algérie de récupérer les archives de la Révolution « ne cessera qu'avec la récupération de la totalité de celles-ci », a-t-il poursuivi, précisant que très peu d'archives ont été récupérées jusque-là.