Algérie

25 000 élèves scolarisés dans des écoles privées



Le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, reconnaît aujourd'hui les compétences des écoles privées. Hier, lors de la rencontre d'évaluation et de concertation qui a réuni l'ensemble des directeurs des établissements scolaires privés et les cadres du secteur, le ministre n'a pas nié les résultats satisfaisants réalisés par la majorité des écoles privées, et ce, en dépit de leur brève expérience.
Seulement, Benbouzid a estimé que le rendement positif de ces écoles privées ne doit pas les empêcher de travailler davantage pour corriger les lacunes qui existent toujours au niveau de ces établissements. Faut-il rappeler qu'il y a quelques années, ces écoles étaient au centre d'une grande polémique.
Le département de Benbouzid avait alors menacé de fermeture toute école privée qui ne se conforme pas aux lois de la République. Aujourd'hui, près de 25 000 élèves sont scolarisés dans tous les cycles de l'enseignement au sein d'établissements privés au nombre de 152 dans le pays, dont 94 à  Alger. Le ministre reste tout de même persuadé de la nécessité d'accompagner ces établissements afin d'améliorer leur niveau pédagogique en œuvrant à  la réforme du manuel scolaire dans les différentes matières. L'orateur a, en outre, demandé aux directeurs des établissements scolaires privés de respecter le programme pédagogique officiel conformément au secteur public, notamment pour ce qui est du volume horaire (34 heures/semaine).
En plus du volume horaire en vigueur actuellement, les écoles privées consacrent des heures supplémentaires à  des matières facultatives, plus précisément les langues, la terminologie et autres activités culturelles avec une moyenne de trois heures pour le primaire et cinq heures pour les cours moyen et secondaire. Abordant l'épineuse question de la lourdeur du cartable, première préoccupation des parents d'élèves, le premier responsable du secteur a adhéré au souci des parents en soulignant la nécessité de prendre «sérieusement en charge ce problème».
Mais à  qui la faute si le cartable des élèves est trop chargé ' Benbouzid s'en lave les mains en indiquant que les réformes scolaires ne sont pas à  l'origine du phénomène de «surpoids» du cartable. De son avis, le nombre de matières dispensées et l'ajout d'autres comme l'informatique et tamazight fait qu'ils subissent une surcharge supplémentaire.
Dans ce sillage, le ministre a conseillé aux enseignants et parents d'élèves à  accompagner et orienter les élèves pour qu'ils ne prennent que les ouvrages pédagogiques nécessaires selon l'emploi du temps du jour. S'agissant du manuel scolaire, Benbouzid a indiqué que son secteur est parvenu à  une couverture globale de 100%, soit une production de 60 millions d'ouvrages et un stockage de 10%.


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