240 milliards de Dinars d'investissement en 2010 Economie : les autres articles

Les dépenses d'investissement enregistrées en 2010 par l'ensemble des sociétés du groupe Sonelgaz sont à un niveau très important de l'ordre de 240 milliards de dinars, en légère baisse de 2% par rapport à 2009, indique la société algérienne d'électricité dans un bulletin d'information.
Réalisé en grande partie grâce à des crédits bancaires, cet effort vise à «satisfaire la demande grandissante et améliorer la qualité de service», ajoute la même source. A ce titre, le groupe public dit avoir enregistré une amélioration «notable» de la satisfaction de la demande d'électricité avec un taux de réserve de 25% en moyenne. Un résultat obtenu grâce au renforcement opéré en 2009 de plus de 42% du parc de production, précise Sonelgaz.Par filiales, les sociétés des métiers de base du groupe (hors filiales périphériques et travaux) ont dépensé environ 237,5 milliards de dinars. Pour Sonelgaz, ces dépenses massives sont «le résultat de l'importance des programmes de développement en matière de production d'électricité, de transport et de distribution de l'électricité et du gaz».
En matière de production d'électricité (SPE et participations), le montant total des investissements représente 61,5 milliards de dinars, soit 26% du total des investissements de l'exercice. La production d'électricité pour l'année a atteint 45,2 TWh représentant une évolution de 5,6% par rapport à 2009. Cette production a été réalisée à hauteur de 24 245 GWh (-9,4% par rapport à 2009) par les moyens de production de SPE, soit une contribution de 53,7% et 20 926 GWh par les producteurs tiers, soit une contribution de 46,3%.
En 2010, la société gestionnaire du réseau de transport d'électricité (GRTE) a réalisé, quant à elle, des investissements de l'ordre de 64,9 milliards de dinars, soit l'équivalent de 27% de l'ensemble des investissements du groupe. Des dépenses pour répondre particulièrement au «programme de développement du réseau HT», estime le groupe.
L'année 2010 a été marquée par la mise en service de 11 postes électriques dont deux en 400 kV, sept en 220 kV (dont deux injecteurs) et deux en 60 kV. La GRTG a enregistré des investissements pour un montant de 56,7 milliards de dinars, en hausse de 25% par rapport à 2009, et ce, en réponse à «la forte montée» en cadence de la réalisation du programme de distribution publique du gaz. Ce montant représente près du quart des investissements de la société-mère. S'agissant des sociétés de distribution de l'électricité et du gaz de l'Est, de l'Ouest, du Centre et d'Alger, le total de leurs investissements s'élève à 54,4 milliards de dinars (23% des investissements), en forte évolution de 32% comparativement à l'année 2009.
Ceci, explique-t-on, est dû à «l'augmentation des dépenses des programmes publics d'électrification rurale et des DP gaz pour un montant de 14,4 milliards de dinars». Les filiales travaux et périphériques ont, pour leur part, consacré respectivement 1,5 milliard et 1,02 milliard de dinars pour leurs dépenses d'investissement.