24 heures

? Dély Ibrahim : Stationnement anarchique à la rue du Chahid HarbiLes automobilistes empruntant la rue du chahid Ahmed Harbi (route principale du quartier dit de «la cité Citmil» ), à Dély Ibrahim, sont quotidiennement confrontés à un véritable casse-tête dû à l'anarchie du stationnement sur cette rue très fréquentée pour accéder au centre de Dély Ibrahim ou en sortir.
Le stationnement sur cette voie, pourtant réglementé par la pose de plaques de signalisation autorisant un stationnement alterné, n'est pas respecté par certains automobilis-tes peu scrupuleux, qui prennent possession des lieux en stationnant de part et d'autre de la chaussée, ignorant la réglementation du stationnement dans cette zone. Résultat : cette rue, qui présente l'avantage de soulager la circulation dense sur la voie principale, est devenue un véritable enfer pour les automobilistes qui s'y aventurent.
La circulation est souvent bloquée lorsque deux véhicules se croisent, le stationnement anarchique empêche la fluidité de la circulation sur cet axe. Les automobilistes habitués des lieux sont contraints d'effectuer des détours à l'intérieur de la cité pour sortir du bourbier, mais pas toujours avec succès. La sûreté urbaine de la commune, qui a ouvert une nouvelle antenne non loin de ce goulot d'étranglement il y a quelques mois, devrait se pencher sur ce problème.
? Basse Casbah : Travaux de restauration des vieilles bâtisses
Des travaux de restauration des vieilles battisses ont été lancés à la rue Amar El Kama (ex-Chartres), dans la commune de La Casbah. Pour les besoins du chantier, une partie d'une route et quelques locaux commerciaux ont été fermés momentanément à proximité du marché couvert. Ce projet est considéré comme prioritaire et ce, compte tenu de l'état de délabrement dans lequel se trouvent ces édifices vétustes.
Cette partie de la vieille médina bénéficie d'un grand intérêt de la part des autorités publiques ces derniers temps. Après la réouverture de la mosquée Ketchaoua, il a été procédé à l'éradication complète du marché anarchique, que d'aucuns croyaient disparu. Cet espace de négoce informel éliminé, l'heure est à l'assainissement et à la restauration des lieux.
Il faut préciser que le projet ne touche pas toutes les habitations détériorées. En fait, en empruntant les ruelles menant vers Bab Azzoun, on a sérieusement la peur au ventre, compte tenu de l'état périlleux de certaines habitations. D'où l'urgence de lancer une grande opération de réhabilitation et de mise en valeur, d'autant que cette rue est située en pleine zone sauvegardée, pas loin de palais et des places censées être touristiques.