24 heures

Mahelma : Route fermée, la tension monte
Des habitants de la nouvelle ville Sidi Abdallah ont fermé, jeudi, la route pour protester contre le retard dans la prise en charge de leurs revendications. Cette action n'était pas prévue ; des habitants, qui n'en pouvaient plus, ont décidé spontanément de bloquer le chemin de wilaya 112, de 8h à 16h passées. Et pour cause, la route est toujours impraticable, malgré les promesses des autorités locales quant à l'amélioration de l'état de la chaussée sur la voie menant de la cité Sidi Bennour vers le chef-lieu de la commune de Mahelma. Depuis la réunion, il y a plus d'une semaine, avec le chef de cabinet du wali délégué de Zéralda, des engagements ont été pris pour l'amélioration des conditions de vie dans cette cité, notamment la praticabilité des routes.
Ne voyant rien venir, les habitants ont décidé de passer à l'action. Après la sortie de jeudi, les résidents accordent encore une semaine aux responsables locaux. «Si rien n'est fait pour améliorer l'état de la route pour faciliter le transport des voyageurs, nous allons observer un rassemblement au sein de la cité», indique Abderrahmane Megdoud, porte-parole des habitants. Selon lui, des panneaux affichant l'interdiction de circulation pour les poids lourds ont été placés, ce qui est une bonne chose, mais rien n'est encore fait pour permettre aux automobilistes de rouler sans danger sur cette route à haut risque. Ils demandent aussi le raccordement au réseau de distribution de gaz naturel ainsi que d'autres commodités. Après une très longue attente, les habitants ont exigé la présence du wali délégué, censé apporter des réponses à leurs doléances et mettre un terme à la dégradation de leur cadre de vie.
Grande Poste (Alger-Centre) : Gala interrompu en raison d'une incursion de voyous
Le nombreux public présent, hier soir, à la Grande-Poste d'Alger pour assister à un gala de musique a vite déchanté.
Ce gala, programmé dans le cadre des festivités du Nouvel An berbère, a été interrompu subitement avant 20h, sans avertir ni donner de justificatif aux familles et autres mélomanes de tous les âges présents sur place. Selon des sources, tout se déroulait bien, jusqu'à ce qu'un groupe de jeunes, visiblement dans un état second, est arrivé et s'est mis à danser, tout en lançant des mots vulgaires et injurieux. D'autres individus n'hésitaient pas à se montrer désagréables et provocateurs envers les jeunes filles présentes au gala. Alors que l'on s'attendait à une intervention des agents de police pour remettre de l'ordre et sortir les «voyous», les organisateurs, bizarrement, ont décidé de tout arrêter.
Les nombreuses personnes présentes sont restées sur leur faim, certaines ont même exprimé leur indignation de la décision de stopper une fête à cause d'une poignée de «jeunes agités». Cela d'autant que la mobilisation policière était telle que la sécurité était garantie et il aurait suffi de leur faire appel pour que le climat festif soit assaini en quelques minutes. «Stopper un gala de cette manière est un manque de respect pour les familles et tous les autres citoyens présents», estime une jeune fille, venue avec sa copine se défouler et changer d'air, avant que de petits voyous n'en décident autrement.