24 heures

? Centres de santé : Des infrastructures insuffisantesDans certains quartiers isolés de la capitale, les pouvoirs publics ont construit des centres de santé, mais qui ne sont ouverts que durant les horaires administratifs, à l'instar de la salle de soins des cités Md El Bey, Djaâfri, Faaouci et Cheb-Cheb, dans la commune de Réghaïa. «La salle de soins ouvre ses portes à 8h et ferme à 14h.
En cas d'urgence, nous sommes obligés d'aller à la polyclinique du chef- lieu où à l'hôpital de Rouiba», confie un habitant du lotissement Djaâfri. La salle de soins n'est autre qu'une petite bâtisse d'à peine quelques mètres carrés, qui en plus est dépourvue de moyens humains et matériels. «La salle de soins a été construite dans les années 1980.
Il faut savoir qu'il n'y avait pas autant de maisons. Actuellement, le nombre d'habitants dans le lotissement est passé du simple au double, mais la salle de soins est restée telle quelle. Afin de répondre aux besoins des habitants, il faut impérativement transformer la salle en un centre de santé», suggèrent les habitants.
Dans d'autres portions de la ville, des quartiers entiers sont dépourvus de structures de santé, et ce, en dépit du nombre d'habitants qui ne cesse de croître. Au lotissement Ali Khodja, dans la partie qui longe la RN24, le lotissement est dépourvu de centre de santé devant répondre aux besoins de habitants. Hormis une petite salle de soins qui ne peut à elle seule prendre en charge tous les malades, le lotissement est dépourvu de structures de santé. Les habitants du lotissement doivent se déplacer sur les centres de santé se trouvant dans les quartiers du centre-ville.
? Commune de Bordj El Bahri : Toujours pas de cimetière !
Le projet du cimetière à Bordj El Bahri n'est toujours pas à l'ordre du jour. En dépit de l'inscription par les autorités de la wilaya du projet, ce dernier peine à être mis en ?uvre. Les habitants de la commune trouvent d'énormes difficultés à inhumer leurs défunts, «cela fait 30 ans que les responsables locaux nous promettent la réalisation d'un cimetière. Et ça fait 30 ans qu'ils n'ont rien fait», déplorent des habitants de la commune, qui lancent un appel aux pouvoirs publics afin qu'ils interviennent pour régler ce problème qui à trop duré.