24 heures

Transport en commun : Des bus vétustes continuent de roulerLes bus qui sont actuellement en service à l'est de la capitale sont loin de répondre aux normes de sécurité, du fait que certains d'entre eux, dont l'âge dépasse 30 ans, sont très vétustes. Les voyageurs sont ainsi transportés dans des conditions déplorables, en plus du manque d'hygiène à l'intérieur de ces bus. Ces véhicules sont également dépourvus de fenêtres et leurs sièges sont éventrés. «Le problème ce n'est pas l'hygiène ou les sièges éventrés, mais l'état des freins ou des pneus qui sont des éléments très importants pour la sécurité», confie un usager. En hiver, par défaut d'étanchéité, les toits laissent entrer la pluie, «ces bus dont l'âge dépasse les 35 ans, peuvent constituer un danger pour les usagers. Si l'aspect extérieur laisse à désirer, les organes les plus sensibles, tels que les systèmes de freinage, ne doivent plus êtres conformes», déplore un voyageur.
Cette situation prévaut particulièrement à Quahouet Chergui, à Aïn Taya, à Rouiba et à Réghaïa, où des bus qui assurent la navette entre le chef-lieu et la station de Quahouet Chergui sont dans un état de délabrement avancé. «Les autorités compétentes doivent intervenir pour mettre un terme à cette situation qui peut s'avérer dangereuse», suggère-t-il.
En l'absence de gardiennage et d'entretien : La forêt de Ben Mered livrée
à la dégradation
Certaines forêts récemment aménagées sont complètement abandonnées, à l'instar du bois de Ben Mered, dans la commune de Bordj El Kiffan, qui n'est dotée ni de gardien, ni d'agents d'entretien. Les travaux à l'intérieur de la forêt ont été réalisés dans les règles de l'art.
En plus des allées qui ont été parfaitement aménagées, des toboggans, des balançoires et des bacs à sable ont été installés.
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, ces aménagements et ces équipements sont laissés sans surveillance ni entretien. Pis encore, le bois croule sous l'insalubrité. Des bouteilles en plastique, des cannettes de bière, des sachets et des restes de nourriture jonchent les allées du bois, lui conférant des allures de décharge publique.