24 heures

- Bordj El Bahri : Toujours sans cimetière
En dépit des multiples demandes adressées par les habitants de Bordj El Bahri aux autorités compétentes en vue de créer un cimetière où les morts de la commune pourront être enterrés, aucune réponse n'a été donnée à cette requête.
«Nous avons fait plusieurs demandes pour la construction d'un cimetière, mais les pouvoirs publics semblent ignorer cette demande qui est pressante», confie un habitant de la commune, avant d'ajouter : «Il a été, par le passé, désigné une parcelle de terrain pour servir de lieu de sépulture. Depuis, rien de concret n'a été fait pour concrétiser ce projet.»
Les citoyens de la commune continuent d'enterrer leurs morts dans les cimetières des communes voisines, particulièrement au cimetière de Zarzouria, dans la commune de Aïn Taya, et dans les cimetières de Sidi Ali et Sidi Driss, dans la commune de Bordj El Kiffan. Une autre parcelle de terrain a été désignée pour recevoir les aménagements nécessaires au cimetière. Cette dernière se trouve au quartier dit «la Terre familiale». Cependant, cette parcelle a accueilli un projet de réalisation de logements dans le cadre de la formule AADL.
- Quartier l'abattoir (Bourouba) : Les habitants réclament plus de commodités
Les habitants du quartier «l'Abattoir», dans la commune de Bourouba, déplorent l'état de déliquescence générale que connaît leur cité. En plus de l'absence d'éclairage public dans certaines ruelles du quartier, les habitants affirment que les éboueurs ne passent jamais, «il n'y a pas de balayeurs, ce sont les habitants du quartier qui nettoient les rues», confient les habitants.
Outre ces problèmes, les habitants réclament la réalisation d'équipements publics, et ce, pour améliorer leur quotidien. «Nous avons besoin d'un centre de santé, d'une bibliothèque, d'un centre culturel et d'une antenne administrative. Cet ensemble de structures permettra d'améliorer de manière significative la qualité de vie dans le quartier», suggèrent-ils.
Dans un autre registre, les habitants du quartier demandent également la réfection du revêtement des routes en bitume, du réseau d'assainissement, de l'éclairage public. «Nous lançons un appel aux responsables locaux pour qu'ils prennent en charge nos doléances, car c'est légitime, nous voulons notre part du développement local», concluent nos interlocuteurs.