Kouba : Les élus locaux interpellés à Careras
L'artère principale de la localité appelée familièrement «Careras» est dans un piteux état. Bien que dégradée, cette artère est très sollicitée par les usagers, qui la considèrent comme un raccourci pour se rendre à Kouba ou à Birkhadem.
Pourtant, les somptueuses résidences érigées çà et là jurent avec une voirie si déformée et parsemée de nids-de-poule. Au milieu de cette voie, un énorme cratère est constitué. Les eaux pluviales qui s'y accumulent perturbent la circulation routière et compliquent les déplacements des riverains. Interrogé, un habitant a précisé que des conduites défectueuses raccordées au réseau principal d'assainissement n'ont pas été réparées.
En conséquence, l'écoulement des eaux de rebut, provenant des conduites endommagées, a détérioré la chaussée qui est en passe de devenir presque impraticable.
«Comme la localité est située à la limite de la commune de Kouba et celle de Birkhadem, les élus locaux, sollicités pour une quelconque intervention, fuient leurs responsabilités en justifiant que la localité ne relève pas de leur compétence territoriale.
C'est inadmissible ! Bien qu'il soit situé à proximité de Birkhadem, ce quartier dépend bel et bien de la commune de Kouba. Que les nouveaux élus assument leurs responsabilités et procèdent au lancement des travaux nécessaires pour mettre fin à cette situation périlleuse aussi bien pour les riverains que pour les usagers», a lancé cet habitant avec dépit.
Boulevard émir Khaled : Détérioration de la rambarde
Certains ouvrages publics de la capitale constituent de véritables chefs-d'?uvre, aussi bien dans la conception que dans la réalisation.
Si l'usure du temps n'a pas eu raison de ces ouvrages d'art, attestant du génie de l'homme, il n'est pas déplacé de dire que la main de celui-ci altère le témoignage d'une époque. Le quidam qui serpente le boulevard du front de mer de la commune de Bologhine, ex-Pitolet, dont la construction remonte à 1898, peut constater les dégâts causés le long de la rambarde. Outre la balustrade défoncée par endroits le long de cette portion littorale, suite aux accidents de la circulation, la pierre de taille ouvragée avec minutie fait l'objet de détérioration. Le hic est que les autorités compétentes, relevant de la commune ou du département des travaux publics, peuvent récupérer les éléments de l'ouvrage gisant en contrebas, mais elles préfèrent faire dans le colmatage gauchement exécuté.
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Posté Le : 27/12/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : El Watan
Source : www.elwatan.com