Algérie

24 heures



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- Casbah : 20 familles en dangerEncore une fois, les cris de détresse des familles résidant dans la commune de La Casbah retentissent. Cette fois-ci, il s'agit des habitants d'un immeuble à la rue Arezki Louni qui interpellent le wali afin d'être relogés dans les plus brefs délais. «Nous avons déploré le décès de 3 personnes victimes de chutes, déclare Hocine, un des résidants. Même si le CTC a classé notre bâtisse dans la zone rouge, les autorités n'ont rien trouvé de mieux que de retaper la façade.»A l'instar des immeubles et des maisons de La Casbah, la rampe d'escalier est complètement dégradée. Il en est de même pour la toiture et les murs. Un état d'usure aggravé par le dernier séisme enregistré à Alger. «Nous avons frappé à toutes les portes, mais sans aucune suite palpable. Les responsables ne font que calmer notre colère par des promesses qu'ils ne tiennent jamais», s'emporte notre interlocuteur. Ces 20 familles qui résident dans l'étroitesse et dans le danger interpellent pour la énième fois le wali d'Alger avant d'investir la rue.- Beni Messous : un souk en pleine routeSur un tronçon d'environ 1500 m, sur la route menant de Beni Messous à Chéraga, les vendeurs ont installé leurs étals, proposant des fruits, des légumes et même des lapins et des poules. Cette chaussée, déjà rétrécie à cause des travaux de remise à neuf du réseau d'assainissement de la région connaît d'énormes bouchons pour la simple raison que ces vendeurs à la sauvette se sont complètement approprié la route qui s'est transformée en un souk en plein air.Elle enregistre chaque jour une très grande affluence des automobilistes qui y transitent, dans l'espoir de faire leurs courses et économiser quelques dinars. «Nous sommes obligés de supporter ces files interminables de voitures qui s'allongent sur 3 km de virages. Pour parcourir 30 m, nous mettons 15 minutes», raconte un conducteur. Sur les points de vente, l'anarchie est dominante.En plus des voitures qui stationnent anarchiquement, les déchets des vendeurs prennent de l'ampleur au fil des jours. «La situation est insoutenable, c'est la seul route qui mène vers chez moi ; parfois je mets une heure pour traverser ce petit tronçon. La situation sera encore plus désastreuse avec la rentrée scolaire et sociale. Les autorités devraient intervenir dans les plus brefs délais», déclare une mère de famille.




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