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École des huissiers de justice (Dar El Beïda) : La menace des eaux usées Plusieurs familles habitant dans l'enceinte de l'école des huissiers à Dar El Beïda se trouvent menacées par la remontée des eaux usées. « Les habitants, tous membres de la famille Guettar, sont obligés d'évacuer les eaux de pluies mélangées aux eaux usées », s'indigne un résidant. « Cette situation est causée par les canalisations d'eaux usées qui ont été obstruées par des travaux d'extension de l'école engagés il y a trois mois. L'entreprise a malheureusement quitté le chantier depuis. Avec les pluies, l'eau se déverse dans les chambres du logement situé plus bas que le niveau de la cour », s'indigne notre interlocuteur qui affirme ne plus habiter avec ses enfants dans la maison familiale. La Protection civile est intervenue aussi à deux reprise mais sans grands résultats. La situation devient ingérable une fois que les pluies redoublent de force. La famille Guettar habite l'annexe de l'école où le père était agent de sécurité. Des dossiers de demandes de logements ont été déposés à l'APC et à la wilaya déléguée de Dar El Beïda, mais sans succès. « Des étrangers au quartier, résidents d'un bidonville sur l'emplacement de l'entreprise Sonatiba ont été relogés par l'APC, mais pas nous. Le directeur de l'école des huissiers n'a pas ménagé ses efforts, il a envoyé des correspondances à la tutelle (ministère de la Justice) sans la faire réagir », conclut le résidant.Station de Douéra : L'EGCTU viole ses propres règles L'Etablissement de gestion de la circulation et du transport urbain (EGCTU) ne respecte pas ses propres enseignements. En fait, à la station de bus de Douéra, sur le mur du bureau de cet établissement de wilaya, situé au sein de l'agence, un écriteau a été affiché. Il indique, mot à mot : « Le dépôt anarchique des déchets provoque des maladies ». Bon conseil ! Sur les lieux, a-t-on constaté, c'est plutôt la pagaille. Des mégots, des gobelets et des détritus jonchent le carrelage. A l'extérieur, c'est encore pire. Des eaux usées se déversent sur le sol depuis plusieurs semaines (voir notre édition du 2 décembre) sans que cet établissement gestionnaire de l'infrastructure ne juge utile de procéder à la réparation de la fuite et à la désinfection des lieux.  >