Algérie

24 HEURES


 Raïs Hamidou : Exploitation anarchique d'une batterie de volaillesPlusieurs locataires, résidant au lieudit Bir Sbib sur les hauteurs du chef-lieu de la commune de Raïs Hamidou, se disent outrés par « l'exploitation anarchique d'une batterie d'élevage de volailles installée à proximité de leurs habitations ». Le hic dans cette affaire, selon les pétitionnaires, est que ce type d'activité n'obéit pas aux normes d'hygiène, encore moins aux règles régissant la nomenclature des installations classées pour la protection de l'environnement qui prend en compte l'étude d'impact sur le voisinage et l'environnement (voir le décret n°07 du 17 mai 2007). Une situation d'insalubrité publique à laquelle sont exposés en permanence les riverains qui s'interrogent, par ailleurs, sur l'inertie des autorités locales qui refusent de réagir et ce, en dépit des textes en vigueur régissant l'exercice (autorisation d'exploitation préalable, agrément d'hygiène, l'emplacement du bâtiment, permis de construire). « Nous avons beau attirer l'attention des services concernés relevant de l'APC sur les nuisances occasionnées par l'activité (pollutions olfactive, visuelle et environnementale), mais nos démarches sont restées lettre morte », tempêtent les riverains de la commune. Bir Mourad Raïs : Des familles dans un taudisLe logement reste un luxe inaccessible, même pour la classe moyenne. C'est le cas des dizaines de familles de la rue Hassan Naâmane, ex- Alphonse Daudet (Les Sources), à Bir Mourad Raïs. Ces dernières logent dans des taudis depuis plus de trente années.En effet, villas d'un côté et maisonnettes construites en parpaings de l'autre. C'est le décor hétéroclite qui s'offre aux passants. La cohabitation est la seule vertu qui ait résisté dans ce quartier défiguré par la nature de ses habitations. Les pères de famille sont désespérés et ne savent plus à qui s'adresser pour être recasés et bénéficier un jour d'un logement décent. Certains disent avoir déposé des demandes il y a longtemps, mais elles sont « oubliées dans les tiroirs de l'administration ».
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