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 Réghaïa : Le centre-ville étouffeLe centre-ville de Réghaïa étouffe depuis plusieurs semaines. Pour traverser le chef-lieu de la commune, en y accédant du côté est, les automobilistes passent pas moins de 1h 30 dans d'insupportables encombrements. Et pour cause, la déviation menant vers la rue Ali Belgouari contraint les conducteurs à réduire la vitesse et ce, compte tenu de l'état déplorable de la chaussée. Ajouter à celà l'arrêt de bus installé en pleine voie publique, bloquant ainsi la circulation automobile. Les embouteillages, racontent des citoyens, deviennent encore plus denses à midi. Les travailleurs, qui viennent des endroits limitrophes pour prendre leur déjeuner en ville, arrivent souvent en retard à leur lieu de travail, ou rebroussent carrément chemin. Pourtant la solution existe, expliquent les riverains. Selon eux, la mise en place d'un nouveau plan de circulation, incluant des sens uniques, évitera ces désagréments aux usagers. Lycée Omar Racim : Panique parmi les élèves Des lycéens de Omar Racim à Alger-Centre ont eu un malaise jeudi dernier. Des élèves de la classe de la deuxième année ont été vite évacués. Une source à la direction de l'éducation d'Alger-Centre a indiqué que des odeurs émanant du chantier de la société italienne du collecteur intercommunal (CIC), sur lequel donnait la classe, a indisposé les élèves qui ont quitté l'endroit. « L'un des élèves a eu un malaise et s'est effondré alors que les autres lycéens n'ont rien ressenti. La panique est vite passée », assure notre source. Des sources affirment néanmoins que des émanations de gaz ont provoqué ce remue-ménage parmi les élèves de ce lycée dont la cour est occupée depuis plusieurs mois par les travaux du collecteur. Au niveau de Sonelgaz, on réfute cette version et l'on assure qu'aucune canalisation n'a été touchée par des engins. Un incident s'est produit, faut-il rappeler dernièrement sur ce même chantier important : fuite de gaz après des travaux de forage. Les protections, s'insurgent les riverains, sont réduites à presque rien ; le grillage de ce chantier est souvent enlevé et les employés et les piétons sont en contact avec les engins qui forent le sol. La cartographie du sol n'est pas connue, semble-t-il, des entreprises.