Malgré une baisse
sensible des cas de leishmaniose par rapport à l'année 2010 où il a été enregistré
38 cas, celle de 2011 où l'on dénombre 24 cas démontre que cette maladie
parfois mortelle n'a pas été totalement éradiquée. Les services sanitaires
imputent cette situation aux collectivités locales qui « font fi des orientations
de la DSP pour
combattre ce fléau».
Cela devrait se
traduire, selon la DSP,
par des campagnes de sensibilisation durant les périodes de prolifération de la mouche responsable
de la maladie mais
également par des actions préventives. Il faut savoir que la eishmaniose est une
maladie chronique due à un protozoaire parasite (une leishmanie), c'est-à-dire
un organisme microscopique qui se reproduit dans certaines cellules de l'organisme.
Cette maladie est
très répandue dans différentes régions du monde. Elle est transmise par la piqûre d'un moustique
bien particulier (il s'agit d'ailleurs plutôt d'un moucheron), le phlébotome
qui ne vit que dans certaines régions du pays. L'aire de répartition de la maladie dépend donc
directement de l'aire de répartition de ce moustique.
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Posté Le : 19/01/2012
Posté par : sofiane
Ecrit par : Bencherki Otsmane
Source : www.lequotidien-oran.com