Algérie

226 investisseurs risquent des poursuites judiciaires


226 investisseurs risquent des poursuites judiciaires
Le wali veut passer à l'acteDes réunions ont été tenues avec tous les investisseurs de la wilaya dans le but de régler les problèmes auxquels ils font face.Objet de mise en demeure pour n'avoir pas entamé ou lancé la concrétisation des projets qui leur ont été attribués, 226 investisseurs risquent des poursuites judiciaires «s'ils ne se manifestent pas». En d'autres termes, ces investisseurs doivent impérativement s'inscrire dans la dynamique de la relance de l'investissement à Béjaïa s'ils ne veulent pas être sanctionnés. C'est l'avertissement donné par le chef de l'exécutif lors du dernier conseil de wilaya et rapporté par un communiqué de la cellule de communication. «Le cas des 226 investisseurs qui n'ont pas encore entamé et lancé leurs projets», a été largement débattu.Sur fond d'une détermination de relance de l'investissement dans la région, le wali de Béjaïa «a menacé de recourir à la justice pour sanctionner «les investisseurs malveillants», ajoute le communiqué qui précise que «le wali a ordonné à la directrice de l'agence foncière de passer à la deuxième étape, après celle des mises en demeure qui ont été envoyées aux concernés.Ils seront carrément poursuivis en justice s'ils ne se manifestent pas». «Plusieurs réunions et séances de travail ont été tenues par le wali avec tous les investisseurs de la wilaya dans le but de régler les problèmes auxquels ils font face, notamment celui de la zone d'activité d'Amizour, qui a été réglé après 20 ans de blocage», souligne la cellule de communication de la wilaya, qui a indiqué que «M. Zitouni a instruit les chefs de daïra afin de veiller sur les zones d'activités et, les terrains où les travaux ne sont pas lancés seront récupérés et réattribués au profit des investisseurs sérieux». Quant aux projets détournés de leurs activités initiales la même procédure sera appliquée, a ajouté la même source.L'examen de l'investissement dans les secteurs de l'industrie, du tourisme, du transport, ainsi que les activités de l'agence foncière ont permis au chef de l'exécutif de la wilaya de Béjaïa d'avoir un aperçu sur la situation en matière de développement local. Un aperçu qui n'est pas sans susciter inquiétude. Alors que la concession des plages est désormais annulée suite à une décision du ministère de l'Intérieur, les dispositions prises dans le cadre de la préparation de la saison estivale s'articulent autour de l'exploitation des autres atouts et richesses que possède la wilaya de Béjaïa, notamment dans les domaines culturel et historique afin d'y orienter l'activité touristique, jusque-là principalement balnéaire. Cela n'empêche pas pour autant le nettoiement des plages, que les autorités locales doivent entreprendre dès à présent avec en appui, l'installation des plaques d'orientation au niveau des RN 24 et RN 09, qui longent respectivement les côtes Ouest et Est. Le Samu en mer reste la nouveauté de l'année. L'annonce de sa création soulagera un tant soit peu l'activité des pompiers puisqu'il sera question d'évacuer les malades par la mer vers le port, où il a été prévu l'implantation d'une unité maritime de la Protection civile qui sera d'ailleurs inaugurée dans quelques jours.Le secteur du transport verra l'apparition d'un dispositif qui viendra appuyer la réussite de la saison estivale. En effet, deux groupes de transporteurs exploitant des lignes urbaines (361 véhicules) desserviront la côte ouest, tout en assurant la continuité du service public sur les lignes régulières. Des micro sbus de 12 à 15 places assureront la desserte de la plage des Aiguades. Les transporteurs exploitant des lignes rurales et intercommunales, avec 2 467 véhicules seront autorisés à desservir les différentes plages et sites touristiques de la wilaya durant le week-end et jours fériés à partir des communes intérieures.La police sévit contre les cyclomoteursUne large campagne de contrôle des cyclomoteurs a été lancée par la sûreté de wilaya de Béjaïa, indique un communiqué de l'institution hier. Il s'agit, précise, le communiqué de vérifier les documents de propriété et d'assurance ainsi que le port du casque de sécurité. Ceci sur fond de sensibilisation des utilisateurs sur les risques d'usage de ces moyens de locomotion et les accidents de la route. Au cours de la semaine dernière, 87 motos ont été contrôlées, 47 procès-verbaux d'infraction ont été établis et 23 cyclomoteurs ont été placés en fourrière. Leurs propriétaires n'ont pas présenté les documents exigés par la loi. En 2015, 2034 motos ont été contrôlées avec au bout 115 mises en fourrière, 212 infractions, sept cas de conduite en état d'ivresse et 883 retraits de permis. Au cours du premier trimestre 2016, la police a dressé 64 amendes, 31 infractions et neuf mises en fourrière.


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