Algérie

22 hôtels verbalisés



La majeure partie des hôtels «visités» par les membres de la commission est établie dans la partie ouest de la corniche d'Oran.Les infrastructures touristiques et hôtelières ne manquent pas à Oran. Les défaillances ne manquent pas non plus. Celles ci se comptent à la pelle. C'est la seule lecture que l'on peut faire des conclusions du rapport élaboré par les membres de la commission en charge de la lutte contre la fraude, verbalisant 22 propriétaires hôteliers ne se soumettant pas à la réglementation en bafouant totalement les règles régissant les mesures élémentaires d'hygiène en servant des repas préparés à base d'ingrédients périmés.
La majeure partie des hôtels «visités» par les membres de la commission est établie dans la partie ouest de la corniche d'Oran, c'est-à-dire dans la capitale du tourisme de la deuxième ville du pays. De telles sorties entrent dans le cadre des préparatifs de la saison estivale de l'année en cours. C'est tout simplement le qui-vive. ^
Aucune institution étatique ne doit ignorer une telle évidence, la wilaya d'Oran, étant la capitale du tourisme, doit donner la meilleure image d'elle, d'autant plus qu'elle se prépare activement à domicilier les Jeux méditerranéens de 2021.
Par où donc commencer pour ce faire' «Le contrôle de la qualité des services et des prestations fournies et la répression, sur le champ, de la moindre transgression relevée».
Telle est la réponse des cadres en charge des préparatifs aussi bien pour la saison estivale que pour les JM 2021. «On ne badine plus avec l'image de la nation», a-t-on expliqué.
Dans ce sens, les premiers jalons devant aboutir à une meilleure saison estivale, sont mis en place, à commencer par l'interdiction de la baignade sur la plage de Mactaâ, localité située à l'extrême-est d'Oran, en venant de Mostaganem. Les eaux de cette plage ne sont pas propres pour la baignade. Pour cause, les sels, à fort degré, générés par les rejets de la station de dessalement de l'eau de mer d'El Mactaâ sont plus ou moins néfastes, d'où l'interdiction de la baignade sur ladite plage, décidée par la commission en charge de l'inspection des plages et de l'autorisation de la baignade. Une telle mesure a été prise au profit des baigneurs.
Selon des aveux provenant de la direction du tourisme, les forts marais salants, rejetés par la station de dessalement d'El Mactaâ sont périlleux pour la santé des férus des ressacs de la mer. Il s'agit là d'une deuxième interdiction consécutive qui a été prononcée à l'encontre d'une plage très prisée aussi bien par les baigneurs nationaux que les touristes étrangers.
Une telle problématique a été posée avec acuité l'année dernière, d'où l'engagement de certaines entités étatiques, mais qui n'a pas été tenu.
Des sources proches de ladite commission indiquent que «les constats établis l'année dernière sont totalement identiques à ceux de l'année en cours». «Les solutions tant promises l'année écoulée tardent toujours à venir, d'où la décision radicale prise en fermant ladite plage», a-t-on regretté. L'agglomération d'El Mactaâ, connue pour ses zones humides est ainsi doublement menacée dans son cadre de vie, l'environnement, de par ses eaux de mer qui sont marquées par les fortes quantités de sel rejetées par la station de dessalement de l'eau de mer.
Comme chaque année, les spécialistes sont alarmistes et s'inquiètent de la menace ciblant les nombreuses zones humides, au point où plusieurs sites naturels sont en régression pour ne pas dire en voie de disparition alors que ces mêmes zones ont été portées, le 2 février 2001, au registre des zones humides à défendre et à préserver, en mettant en valeur la convention «Ramsar» ratifiée par l'Algérie en 1982.


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