La numérisation des registres d'état civil des 26 communes de la wilaya
d'Oran a été officiellement finalisée le 15 octobre dernier, a-t-on appris
avant-hier, auprès du directeur de la Réglementation et de l'Administration générale (DRAG),
M. Aït Ahcen.
Cette numérisation concerne aussi bien les registres des naissances que
ceux des décès et des mariages, a précisé le même responsable. L'opération, qui
a été lancée le 4 juillet dernier, a été ainsi bouclée en moins de 3 mois et
demi, un délai «record», à mettre sur le compte de l'engagement dont a fait
preuve l'Administration qui a mobilisé des moyens humains et matériels
considérables pour permettre à la wilaya d'Oran d'être la première à l'échelle
nationale, à passer avec succès l'écueil de ce pari. Autre défi encore plus
important relevé avec succès, selon le DRAG de la wilaya d'Oran : ses services
ont réussi, en moins d'une année, « à assainir un passif de 11 années, en régularisant
pas moins de 22.000 dossiers de cartes grises à Oran ». Un résultat qui ne
pouvait, note-t-on, devenir réalité sans un véritable coup donné dans la
fourmilière avec pas moins de 53 agents dont on a mis fin à leur fonction au
service des cartes grises. «Après une année d'effort et d'organisation, on peut
dire qu'on est désormais sortis du tunnel. 80 % des dossiers de cartes grises
hors wilayas déposées au cours du mois d'octobre ont été traités. Un degré de
rendement «impensable» il y a à peine un an. Dans la perspective d'évaluer le
rendement, en tant que paramètre indispensable dans la gestion, le wali d'Oran
vient d'entamer une large opération d'évaluation des différentes directions de
l'exécutif de la wilaya, dans une démarche qualifiée d'«inédite», qui marque le
début de nouvelles traditions de gouvernance.
Dans un autre registre, on apprendra que la wilaya d'Oran, dont les
pertes pouvaient se chiffrer en milliards au cours des dernières années, à
cause de condamnations judiciaires à des dédommagements au profit de tiers, n'a
subi cette année, aucun revers du genre. Aussi, la wilaya qui a, de tout temps,
souffert de la «non disponibilité» supposée d'assiettes foncière permettant d'assoir sa politique d'urbanisation, dispose désormais d'un
portefeuille foncier de «plusieurs centaines d'hectares» grâce à un travail de
longue haleine qui a permis la récupération du patrimoine foncier de la wilaya.
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Posté Le : 19/11/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Houari Barti
Source : www.lequotidien-oran.com