Des auteurs du Maghreb et d'Europe ont évoqué, mercredi eu marge du 21e Salon international du livre d'Alger (SILA), leurs premiers pas en littérature à la faveur de la 8e Rencontre euro-maghrébine des écrivains.Organisée pour la deuxième année consécutive pendant le SILA, cette rencontre a réuni des romanciers, des poètes et des nouvellistes qui ont parlé de leurs premiers écrits, les expliquant par des motivations comme le témoignage, la participation à un concours littéraire, le besoin de "combler un manque", ou encore de livrer des "vérités" sur les sociétés par le biais de la fiction.Arrivé tardivement à la littérature après une carrière dans l'enseignement, l'écrivain algérien Hocine Boumerdas a ainsi expliqué son choix de situer son roman "Vents de face"(2014) durant la période de la Guerre de libération nationale par la volonté de rendre hommage à sa grand-mère en s'inspirant "des souffrances qu'elle a eu à endurer" à cette époque.Poétesse avant de devenir romancière, l'auteure marocaine Aïcha Bassry a, pour sa part, expliqué sa reconversion littéraire par le besoin de dire "des vérités" sur la condition de la femme dans les pays arabes en usant les "masques" des personnages de ses romans.Cette auteure, lauréate en Algérie du Prix international Kateb Yacine du roman en 2015, voit également une "forme d'auto-censure" dans la poésie qui, dit-elle, "cache les vérités" en question par la métaphore.Journaliste algérienne établie en France, Faïza Mustapha a, de son côté, évoqué le contexte d'écriture de sa première nouvelle, un texte spécialement produit pour un concours littéraire organisé par le "Forum femme Méditerranée" (basé à Marseille en France) et que l'écrivain a finalement remporté.Plus profonde que ces collègues, la romancière italienne Elisabetta Rasy a, elle, expliqué son entrée en littérature par le "besoin de combler un manque" qui, a-t-elle, dit n'a "pas disparu" après qu'elle eut terminé son premier roman.Laconique, le nouvelliste et romancier roumain Bogdan Munteanu a, quant à lui, parlé de "hasard" en se remémorant ses premiers écrits. Il a aussi fait la distinction entre "écrire" et "être publié" pour la première fois.Annoncé sur le programme de la Rencontre, les romanciers Amin Zaoui et Samir Toumi n'étaient pas présents.Vingt-deux auteurs d'Europe et du Maghreb participent à la 8e Rencontre euro-maghrébine des écrivains qui se tient sur deux jours au 21e SILA.Le Salon du livre se poursuit jusqu'au 5 novembre.
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Posté Le : 03/11/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Algérie Presse Service
Source : www.aps.dz