Algérie

21e édition de la fête de l'olive



Contrairement aux éditions précédentes où la fête de l'olive s'invitait dans la capitale de la Soummam Akbou, sa 21e s'est déroulé à la ville d'El Kseur en son centre de formation de Berchiche, une délocalisation pour la rendre tournante et permettre à toutes les régions de la vallée et du Sahel de l'organiser. Une rencontre pérenne qui, désormais, s'impose. Comment ne pas l'être alors que partout trône l'olivier dominant, ses productions en sont réputées pour leurs qualités que du reste une quantité record de 19 millions de litres émargeant à une première place nationale.Une quantité qui a toujours été de l'ordre d'un dixième de la production national et d'un verger qui avoisine les 58 mille hectares. La production 2018 n'aura pas égalée celle de 2017 qui s'est hissée à 21 millions de litres, en raison même des chutes tardives de pluies, quoi qu'il en soit, il reste un chiffre éloquent au regard des moyens artisanaux dont fait appel encore la filière. Cette foire qui intervient justement dans cette optique est un carrefour de prime abord commercial où les différents exposants s'assurent d'un négoce fructueux, mais elle reste surtout un centre également attractif de concertation et d'échanges d'expériences, investis désormais par les scientifiques de l'université. Un évènement placé sous le haut patronage du ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, sous l'égide du wali de Bejaïa et en collaboration de la Chambre de l'agriculture, de la direction des services agricoles de la wilaya et l'association pour le développement de l'oléiculture et des produits oléicoles. 140 exposants venus d'outre Bejaïa, d'Alger, Bouira, Tizi Ouzou, Aïn Defla et Boumerdès étaient à ce rendez vous abrité par le CFPA de Berchiche (El Kseur) depuis mardi dernier pour s'achever qu'en ce jeudi 22, avec toutes les recommandations attendues visant tant à moderniser la filière, qu'à suggérer des moyens d'écoulement de la production qui reste le grand souci des producteurs. Redéployer le surplus de production dans la transformation et l' l'industrie aura été un exposé des plus intéressants animé par le professeur Khoudir Madani, de l'Université Abderrahmane-Mira, qui ajoutera qu'avec plus de 20 millions de litres, c'est assurément un tel redéploiement qui en pour l'heure le solutionnement idoine. Le débat avance à mesure que les éditions suivent, il va sans dire qu'à défaut d'une commercialisation de toute la production tel que souhaité par l'association. C'est vers son injection dans toutes les filières industrielles de l'alimentation mais aussi mécanique, dira l'intervenant. Le rendez-vous de Berchiche aura certes été celui de l'olive, de l'huile dans tous ses états et ses prix, il aura aussi donné l'occasion à tous les autres produits du terroir caroube, figues, mais aussi aux produits relevant de l'artisanat d'investir les lieux. Certes c'est toute la problématique de la commercialisation qui est revenu s'imposer en leitmotiv de l'association, mais ne faut-il pas relier ce souci à son prix qui reste fortement élevé et constamment en hausse. Avec sa sortie de ses méthodes traditionnelles archaïques, la mise en ?uvre de techniques du moment concourant à sa modernisation, de tout son appui avec des outils performants, une irrigation permanente, une taille conforme. Ces atouts en sont des alternatives pour augmenter la production, et espérons ensuite la baisse de prix interviendra.


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