Algérie

2100 familles relogées en novembre



2100 familles relogées en novembre
L'opération sera menée en deux phases«Plus jamais d'habitat précaire», a répliqué Bouteflika lorsque le chiffre de 11 000 bidonvilles cernant la ville d'Oran lui a été avancé en août 2007.Ça continue frénétiquement. Pas moins de 2100 familles, résidents dans le quartier populaire des Planteurs, seront relogées à partir du mois de novembre. Une telle opération d'envergure, qui ne sera pas la dernière dans son genre, sera menée en deux phases.La première sera programmée le mois de novembre, tandis que la deuxième est prévue pour le mois de décembre.Les habitations décentes devant accueillir ces familles sont fin prêtes. Elles sont implantées dans la commune d'Oued Tlélat, localité située dans la partie sud de la wilaya d'Oran. Concrétiser une telle démarche constitue pour le moment l'essentiel des services de l'Office de promotion et de gestion immobilières s'apprêtant également à se lancer dans les démarches administratives devant peaufiner la liste devant aboutir à la mise en place de celle contenant les noms des familles à recaser.Ladite opération rentre dans la cadre de l'éradication et l'absorption de l'habitat précaire pour lequel un important programme a été consacré. Celui-ci repose essentiellement sur la réalisation de 11.000 habitations décentes. Il s'agit là de l'aboutissement de la mesure prise par le président de la République lui-même qui, lors de sa visite qu'il a effectuée le mois d'août 2007, a mis l'accent sur la nécessité de l'éradication de l'habitat précaire. «Plus jamais d'habitat précaire ni de bidonvilles», a-t-il répliqué lorsque le chiffre de 11.000 bidonvilles cernant la ville d'Oran lui a été avancé. Jusque-là ce sont au moins 6000 habitations qui ont été réalisées. Pour sa part, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal a, lors de la visite de travail qu'il a effectuée en 2014, annoncé un programme supplémentaire de 6000 logements au bénéfice des habitants du quartier situé sur les hauteurs du Murdjadjou, les Planteurs. Jusqu'au jour d'aujourd'hui, le chantier n'est pas encore lancé. Aucune explication n'a été avancée. L'habitat précaire et les bidonvilles constituent deux phénomènes qui entachent les couleurs chatoyantes de la ville d'Oran. Malgré toutes les opérations menées dans le cadre de l'éradication de ces taudis, la bidonvilisation de la périphérie d'Oran se poursuit davantage. Sinon comment interpréter le fait que l'ouest de la ville européenne d'Oran soit ceinturée impunément par des centaines d'habitations de fortune implantées dans les espaces forestiers d'El Hassi, Coca et Rocher. Idem pour la partie est domiciliant le plus grand quartier populaire de Sidi El Bachir. La partie sud d'Oran, tout près de la commune de Sidi Chahmi, n'est pas en reste en abritant plusieurs dizaines de bidonvilles. En tout, ce sont pas moins de 41.000 bidonvilles qui ont été recensés. Autrement dit, 41.000 familles sont dans le besoin extrême du logement.Une telle problématique est accentuée à la faveur de la dégradation qui se poursuit des bâtisses du centre-ville. La majeure partie de ces habitations en délabrement avancé est enregistrée dans les quartiers de Mediouni et El Hamri. Le vieux bâti continue à chuter librement dans les quartiers populaires de Sidi El Houari, Derb, Plateau, Eckmühl etc. Leurs occupants continuent à revendiquer un logement décent.Par où commencer donc' Le pouvoir local, guidé par la wilaya d'Oran, semble avoir trouvé la réponse idoine en s'attaquant à la problématique.Dans le sillage de la stratégie avalisée par le ministère de l'Habitat, cette politique repose sur une seule ligne: prendre en charge en même temps les occupants de l'habitat précaire que ceux du vieux bâti. Dans le tas, seul le relogement est salutaire, d'où d'ailleurs la course effrénée pour reloger, à une cadence accélérée, des mal logés, qu'ils soient occupants du vieux bâti ou occupants de l'habitat précaire.Toutefois, l'heureux épilogue n'est pas pour demain tant que les pouvoirs locaux, dont entre autres les municipalités et assemblées locales, persistent dans leur léthargie en ne jugeant pas utile de déclencher une guerre sans merci contre le phénomène bidonvillisant la ville devant abriter les Jeux méditerranéens de 2021.


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