Algérie

210 000 élèves regagnent l?école



Le directeur de l?éducation de la wilaya, M. Guellil, a animé hier une conférence de presse au cours de laquelle il a donné des chiffres ayant un lien direct avec une rentrée scolaire qui, cette année, se décline à l?enseigne de l?expérimentation de la séance unique dans la wilaya de Constantine. A l?effet d?annoncer la couleur et impressionner, un tant soit peu, la presse présente en force, M. Guellil a tenu à présenter la nouveauté de l?année : l?intranet, un instrument de communication relié à 48 lycées et 114 CEM, permettant d?entrer en contact, en temps réel avec les chefs d?établissements via son et image, et de s?enquérir de l?évolution de leurs gestions respectives. « Une technique exclusive pour la wilaya », dira-t-il, apparemment satisfait de ce privilège. Quant à la rentrée scolaire en chiffres, il y a lieu de noter que cette année, 210 000 élèves ont regagné, depuis hier, les bancs de l?école, « soit le 1/3 de la population de Constantine », dont 84 000 devraient bénéficier de la solidarité scolaire, se traduisant par la subvention de 2000 DA par enfant scolarisé. « La masse budgétaire allouée à cette opération est évaluée à 16,8 milliards en plus des 12 milliards consacrés à la gratuité du livre pédagogique ». Concernant le volet du livre, M. Guellil a tenu à faire savoir que les disponibilités financières permettent d?étendre la gratuité à la totalité des élèves de la wilaya pour peu qu?ils en formulent la demande, « même s?ils sont issus de familles aisées », tient-il à souligner. Pour ce qui est de la séance unique, le responsable du secteur affirme qu?elle entrera dans sa phase d?expérimentation dans 54 établissements moyens et secondaires. La tranche horaire qui appuiera cette formule s?étalera de 8h à 14 ou 15h. La gratuité des repas de midi a nécessité 30 milliards de centimes, 11milliards ont été consentis par la wilaya, tandis que 19 autres ont été débloqués par le ministère de l?Education. A la question de savoir si la durée de l?expérience est limitée dans le temps, la réponse est négative, laissant planer le doute de la réussite obligatoire en dépit des tares que cette formule engendrera.


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