Algérie

21 AOUT 1993. , ASSASSINAT DE KASDI MERBAH : La famille exige la vérité sur son assassinat



21 AOUT 1993. , ASSASSINAT DE KASDI MERBAH : La famille exige la vérité sur son assassinat
Le 21 août 1993, KHALEF Abdallah, dit Kasdi MERBAH, ancien chef du gouvernement, a été froidement assassiné à Bordj-El-Bahri. 19 ans après, l'assassinat de Kasdi Merbah, continue de susciter des interrogations qui remettent en cause la version officielle de l'attentat terroriste.
A la veille de cet anniversaire, trois membres de la famille de l'ex-chef du Gouvernement Khalef S, Khalef M et Khalef D, ont rendu public un communiqué dans lequel, ils revendiquent la vérité sur « ce qui s'est réellement passé » en ce jour du 21 août 1993 quand l'ex-chef de la puissante sécurité militaire était assassiné à Bordj El Bahri, en compagnie de son frère, son fils et deux de leurs compagnons.Pour les trois signataires, le crime est signé : il est le fait d'un « commando suréquipé et surarmé, ne laissant aucun doute sur sa nature ».L'enquête déclenchée par les autorités de l'époque, pour élucider ce crime « a été des plus rudimentaires, voire bâclée, puisque c'est la solution de facilité qui a été vite choisie, consistant à interpeller des pauvres hères de la région et à leur imputer ce crime abject.Ni autopsies, ni auditions, ni étude balistique, ni recherches approfondies n'ont été effectuées à l'image de ce qui s'est passé pour d'autres assassinats non encore élucidés ». Le procès organisé pour juger les personnes arrêtées est qualifié dans le communiqué de « parodie » visant surtout « à évacuer une affaire jugée trop encombrante pour vite s'en débarrasser ».Les trois signataires du communiqué remettent en cause la thèse de l'assassinat terroriste régulièrement avancée par certains journaux qui « s'évertuent à travers des articles inspirés, voire dictés, à entretenir l'idée de l'attentat islamiste, insidieusement et pernicieusement inoculé dans l'esprit des lecteurs de moins en moins crédules ».Les auteurs du communiqué rappellent leurs multiples et incessantes démarches auprès de « la plus haute autorité politique de l'Etat pour revendiquer une enquête judiciaire sérieuse, à même de jeter la lumière sur cette atrocité et démasquer les véritables auteurs et commanditaires de ce forfait lâche et infâme ».


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