2022 s'est éteinte non sans nous léguer une année nouvelle avec son lot de tracas et d'incertitudes pour un devenir brumeux. La crise économique mondiale est toujours présente et la pandémie renaît de ses cendres en Chine là où dit-on elle a germé. Les alertes mondiales reprennent leur rythme en recommandant aux frontières de s'arcbouter face à un danger sanitaire décidé à imposer son dernier mot. Pékin semble avoir baissé un bras pour que l'autre continue à lever haut l'étendard de sa puissance. Mais le monde occidental aura là encore un motif pour permaniser la pestifération de l'autre profitant d'une aubaine et mieux s'inscrire dans la guerre économique.D'évidence, 2023 verra se prolonger le bras de fer entre les Grands et les Puissants pour que s'éternisent les coups d'estoc, chacun convaincu que la puissance et la grandeur n'a de sens qu'avec l'élargissement de sa chasse gardée. Peu importe si ailleurs, dans plusieurs contrées du monde le soleil ne se lève jamais.
L'Algérie pour sa part n'a pas échappé à la danse désaxée du siècle que lui ont exigée les filantes trois années passées. Elle a eu sa portion de difficultés que le monde entier a connues. Elle aussi a compté ses morts happés par le Covid et elle a dû faire avec l'inflation planétaire et à un renchérissement du coût de la vie implacable. Mais pour le moment, à l'entame de la nouvelle année, les dégâts sont supportables. La mal-vie n'est pas aussi prégnante qu'ailleurs car le peuple algérien en a vu d'autres et a toujours su surpasser les lourds aléas de l'existence qu'ils soient le produit de la nature ou celui des hommes.
Malgré les grands accrocs fomentés par le temps, la nouvelle année s'annonce avec le meilleur des auspices que pouvaient espérer les Algériens. Il est dans les efforts soutenus aujourd'hui pour que l'Etat soit remis sur de solides rails sans lesquels la réelle souveraineté n'est que chimère. La tâche est ardue pour une nation qui a évité de peu son extinction.
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Posté Le : 02/01/2023
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Abdou BENABBOU
Source : www.lequotidien-oran.com