Algérie

2018 : année du redressement économique et financier



Le plan d'action du gouvernement est principalement axé sur la stabilité du pays au sens large et la diversification de l'économie nationale sur la démocratie participative, la poursuite du développement socio-économique ouvrant profondément sur la croissance, l'amélioration du capital humain national, la consolidation du progrès social, le renforcement au sein de la société et la consolidation des liens de l'Algérie avec ses enfants à l'étranger. Ces grands axes stratégiques et prioritaires dans l'action gouvernementale sont une réponse au contexte d'une économie qui se cherche de nouvelles voies et tendent incontestablement à esquisser les fondements thématiques de sortie de crise à savoir réduire ses conséquences sur le plan macro-économique, le renforcement des segments de la croissance, la préservation des acquis sociaux, les acquis infrastructurels, le renforcement de la confiance avec les partenaires nationaux et étrangers, bilatéraux et multilatéraux en Algérie. Et il n'est un secret pour personne que la situation économique et financière du pays connaît depuis 2014 un déclin prononcé qui se manifeste encore par le repli du taux de croissance, une augmentation des prix et par la baisse des réserves de change. Ces replis de la situation économique et financière dans un contexte d'une conjoncture racinée de plusieurs chocs, tant internes qu'externes.C'est dire que cet imprévu dû principalement au retournement du marché pétrolier n'est plus un mystère pour personne. D'ailleurs, c'est le discours officiel qui le confirme, notamment celui du Premier ministre, Ahmed Ouyahia. Sur le plan externe, les prix des hydrocarbures ont connu une chute de plus de la moitié sur le marché mondial. Cette réelle crise qui persiste encore, a eu des effets pénibles sur l'ensemble des pays producteurs-exportateurs de pétrole. En dépit de cela, l'Algérie a pu résister trois années durant à l'effondrement de ses recettes d'exportation d'hydrocarbures ainsi qu'à une baisse de plus de 50 % des revenus tirés de la fiscalité pétrolière causant un déséquilibre persistant de la balance des paiements dans un contexte de tarissement des finances extérieures, une baisse des investissements et un ralentissement de l'activité économique intérieure. Sur le plan interne également, cette situation imprévue s'explique essentiellement par le fait que les réserves qui ont cumulé à près de 200 milliards de dollars en 2014 sont tombées à près de 100 milliards de dollars en 2017. Il y a lieu de rappeler que cette résistance a été possible grâce à des mesures financières prises par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, il y a quelques années à savoir le remboursement anticipé de la dette extérieure du pays qui était supérieure à 20 milliards USD en 2005, en même temps qu'a été prohibé le recours à de nouveaux emprunts à l'étranger. C'est aussi la création du Fonds de Régulation des Recettes pour accueillir l'épargne du Trésor qui a été mise en relief et enfin une gestion prudente des réserves de change malgré les recommandations de nombreux experts pour les placer à l'extérieur. Cependant, la capacité de résistance offerte par ces mesures volontaristes est allée en s'érodant avec la persistance de la crise des prix du baril de pétrole sur les marchés mondiaux. En réaction, le gouvernement s'attèle à présent à une politique de sauvegarde grâce au contingentement des importations par le biais de licences. D'où son engagement à poursuivre et affiner cette politique-stratégie en même temps que sera renforcé l'investissement dans tous les secteurs productifs de biens et de services, à moyen terme, les exportations du pays, à travers notamment la promotion des exportations hors hydrocarbures, y compris par l'encouragement des opérateurs privés à investir dans les services à l'exportation et à mettre en place des chaînes d'interventions économiques que requiert la pénétration des marchés étrangers. Ainsi la politique économique de l'Algérie pour 2018 et d'après ce que prévoit la loi de Finances 2018 tend au renforcement de la stabilité macro-économique pour servir de socle aux secteurs identifiés.
Outre la priorisation des secteurs sociaux, le plan d'action du gouvernement prévoit un dynamisme qui s'observera dans les secteurs de l'industrie, l'agriculture, le tourisme et les infrastructures dont la programmation économique et financière est inscrite pour l'année 2018. Une programmation qui continuera toujours selon le gouvernement d'appuyer les réformes initiées pour édifier les bases d'une croissance soutenue et inclusive. Ces dernières sont à même d'accroître la capacité de gestion technique et financière du pays Selon toujours les explications du discours officiel, le but principal de cette stratégie et les mesures annoncées dans cette lignée sont de concourir à l'instauration d'un climat sain et propice aux affaires économiques et à l'atteinte des objectifs sociaux de développement durable dont la portée réelle doit s'assurer un changement effectif dans la vie des populations. L'attention du gouvernement " continuera à se focaliser " sur les éléments essentiels qui pèsent sur le coût de la vie sociale. " L'effort de l'Etat en matière de solidarité nationale sera maintenu en direction de tous les bénéficiaires. Les catégories sociales aux besoins spécifiques seront également entourées du soutien de l'Etat. Les transferts sociaux seront maintenus au même niveau dans le budget de l'Etat ; Les subventions publiques directes ou indirectes feront l'objet d'une rationalisation précédée d'une bonne préparation, pour éviter les injustices et les incompréhensions". Plus concret à ce sujet, le plan d'action du gouvernement a égrené une série d'objectifs et de promesses ; On note à cet effet qu'il promet la promotion de l'emploi et la lutte contre le chômage, deux objectifs stratégiques de la politique nationale de développement, visant la construction d'une économie émergente diversifiée, créatrice d'emplois, particulièrement au profit des jeunes diplômés ou non, reposant sur une stratégie de performance et de développement durable, inclusif et équitable. On aura également noté que le gouvernement s'est fixé de renforcer l'investissement dans les secteurs créateurs d'emploi, tels que l'agriculture, l'industrie, le tourisme et l'artisanat et à favoriser le développement de la PME à travers notamment l'encouragement du partenariat public-privé national et étranger et la simplification des procédures de création d'entreprises, y compris le travail familial.


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