L'"aisance financière" de l'Algérie, obtenue grâce à la remontée des cours des hydrocarbures, notamment à partir de 2004, et une gestion "prudente" de ses revenus, date de moins d'une dizaine d'années, à en juger par les statistiques consolidées obtenues des services du Premier ministre.L'"aisance financière" de l'Algérie, obtenue grâce à la remontée des cours des hydrocarbures, notamment à partir de 2004, et une gestion "prudente" de ses revenus, date de moins d'une dizaine d'années, à en juger par les statistiques consolidées obtenues des services du Premier ministre.En effet, l'amélioration dès le début de la décennie précédente des prix mondiaux du pétrole a permis à l'Algérie d'anticiper le remboursement de sa dette extérieure à travers un processus achevé fin 2006 et destiné à libérer définitivement les efforts de développement socio-économique du pays de toute emprise extérieure.Moins de deux décennies après avoir été toute proche d'une situation de cessation de paiement début 1994, l'Algérie a donc réussi son pari de redressement à la faveur d'une progression spectaculaire des cours de brut qui ont dépassé les 60 dollars le baril au milieu de la décennie 2000, contre moins de 20 dollars à la fin des années 1990. La montée en puissance des prix mondiaux de pétrole, amorcée dès 2004, a largement contribué à l'amélioration de la situation financière par le biais d'une évolution remarquable des recettes provenant des exportations des hydrocarbures. Le pétrole algérien, le Sahara Blend, n'était pas en reste de cette évolution et a connu une nette amélioration de son prix passant de 66 dollars le baril en 2006 à plus de 80 dollars en 2010.En outre, les recettes des exportations d'hydrocarbures, qui stagnaient autour de 20 milliards de dollars en 2000 ont pratiquement triplé à fin 2013 en s'élevant à 63,5 milliards de dollars, contre 45,6 milliards en 2005 et 56,1 milliards à fin 2010, permettant, de ce fait, de couvrir la totalité des sommes affectées pour le désendettement du pays. Les réserves de change ont, elles aussi, connu une ascension particulière durant la même période frôlant les 200 milliards de dollars à fin 2013 (194 mds usd), contre seulement 11,9 milliards en 2000, 56,2 milliards en 2005 et 162,2 milliards de dollars en 2010.En effet, l'amélioration dès le début de la décennie précédente des prix mondiaux du pétrole a permis à l'Algérie d'anticiper le remboursement de sa dette extérieure à travers un processus achevé fin 2006 et destiné à libérer définitivement les efforts de développement socio-économique du pays de toute emprise extérieure.Moins de deux décennies après avoir été toute proche d'une situation de cessation de paiement début 1994, l'Algérie a donc réussi son pari de redressement à la faveur d'une progression spectaculaire des cours de brut qui ont dépassé les 60 dollars le baril au milieu de la décennie 2000, contre moins de 20 dollars à la fin des années 1990. La montée en puissance des prix mondiaux de pétrole, amorcée dès 2004, a largement contribué à l'amélioration de la situation financière par le biais d'une évolution remarquable des recettes provenant des exportations des hydrocarbures. Le pétrole algérien, le Sahara Blend, n'était pas en reste de cette évolution et a connu une nette amélioration de son prix passant de 66 dollars le baril en 2006 à plus de 80 dollars en 2010.En outre, les recettes des exportations d'hydrocarbures, qui stagnaient autour de 20 milliards de dollars en 2000 ont pratiquement triplé à fin 2013 en s'élevant à 63,5 milliards de dollars, contre 45,6 milliards en 2005 et 56,1 milliards à fin 2010, permettant, de ce fait, de couvrir la totalité des sommes affectées pour le désendettement du pays. Les réserves de change ont, elles aussi, connu une ascension particulière durant la même période frôlant les 200 milliards de dollars à fin 2013 (194 mds usd), contre seulement 11,9 milliards en 2000, 56,2 milliards en 2005 et 162,2 milliards de dollars en 2010.
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Posté Le : 17/03/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : P Riad El Hadi
Source : www.lemidi-dz.com