Algérie

«20 variants circulent en Algérie»


Britannique, nigérian, indien... Ce sont là les variants les plus connus de la Covid-19. Car, ils sont plus dangereux et plus contagieux que les autres mutants de ce virus. C'est ce qui a fait qu'ils occupent les «unes» de la presse mondiale. Mais en réalité, il existe des milliers de variants. L'Organisation mondiale de la santé en a identifié, jusque-là, plus de 4000. «Ils sont, toutefois, beaucoup plus nombreux», précise l'OMS. Et en Algérie' Le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, a révélé que 20 variants circulent actuellement dans le pays. «Une vingtaine de variants ont été séquencés par l'institut Pasteur», a indiqué, hier, le ministre en marge d'une visite de l'hôpital Mustapha Pacha d'Alger. Il a fait savoir que le dossier de ces «mutants» est sur le bureau du président de la République. «Un dossier complet sur ces variants et leurs risques a été ficelé par le Comité scientifique. Il sera présenté lors du Conseil des ministres (qui s'est tenu hier, Ndlr)», a-t-il souligné. Le premier responsable de la santé assure que ces variants ont été importés de l'étranger.«Il s'agit de voyageurs ayant présenté des PCR négatifs, mais qui se sont avérés être contaminés après nos examens», a-t-il ajouté.Le ministre de la Santé, qui semble écarter l'existence d'un variant algérien, confirme que le danger vient de l'étranger. «C'est dans ce sens que le Comité scientifique a décidé de renforcer le contrôle aux frontières en mettant en place un protocole spécifique», a-t-il soutenu. Jeudi dernier, il avait, d'ailleurs, donné les grandes lignes de ce protocole en annonçant que le Comité scientifique avait recommandé une réouverture partielle des frontières.
«Les personnes entrant en Algérie, ressortissants ou étrangers, devront présenter, à leur arrivée, un test PCR de moins de 36 heures, et se soumettre à des tests que nous estimons fiables», avait-il annoncé.
«Les sujets négatifs seront autorisés à entrer et seront informés des recommandations et consignes à suivre. Les sujets positifs seront, quant à eux, soumis à un confinement de 10 jours», a-t-il assuré. Cependant, les frais de ce confinement ne seront plus à la charge de l'Etat. «Les frais du confinement et des examens subis à l'arrivée seront à la charge du concerné», a-t-il averti insistant sur le fait que cela avait pour but d'éviter l'importation de nouveaux variants. Pour les personnes venues du pays à risques, les choses seront encore plus sévères. «Les voyageurs en provenance de pays où les variants sont très répandus, seront soumis à d'autres examens, sachant que les symptômes n'apparaissent pas systématiquement dès le début de la contamination», a-t-il poursuivi. Cela sera-t-il suffisant' Les experts sont partagés sur la question. Certains se disent favorables à ce protocole alors que d'autres craignent qu'il y ait des cas qui passent entre les mailles du filet. Ils plaident plutôt pour un confinement systématique de 10 jours pour toute personne venant de l'étranger. Ils argumentent leurs craintes par le fait que les PCR peuvent être négatifs plusieurs jours après les contaminations. Quoi qu'il en soit, les frontières doivent être rouvertes, même partiellement. Cela afin de soulager les milliers d'Algériens qui rêvent de revoir leurs familles...
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