Littéralement étouffée par l'exiguïté de son centre-ville et l'absence presque totale d'aires de stationnement, Constantine a de tout temps connu des problèmes quasi insolubles de circulation automobile.
Construit dans le but de résoudre un tant soit peu ce problème de stationnement, le parking à cinq étages de l'avenue Zaâmouche, à quelques encablures de la gare ferroviaire, n'attend plus que son habillage, pour être enfin ouvert à ses premiers usagers.
Ce projet, probablement le plus vieux de Constantine, et qui remonte tout de même à une vingtaine d'années environ, a risqué plus d'une fois de capoter pour des motifs souvent fallacieux, qui ont d'ailleurs fait le lit à des rumeurs souvent les plus fantaisistes, telle que « la construction s'est faite sur un terrain glissant », « l'édifice allait s'écrouler » ou carrément faute de crédits supplémentaires pour cet ouvrage qui s'est avéré être un véritable gouffre financier, l'enveloppe qui lui a été consacrée étant passée du simple au triple pour atteindre aujourd'hui la bagatelle de 47 milliards de centimes. M. Laïb Hafid, vice-président de l'APC chargé de l'urbanisme, interrogé sur la situation de ce fameux parking, affiche quelques signes d'optimisme. « Si tout va bien, nous dit-il, Constantine aura, courant novembre prochain, son fameux parking dont la capacité devrait dépasser les 500 véhicules avec, pour les usagers, la sécurité et le fait de placer son véhicule dans un endroit couvert. Il restait un problème à résoudre, qui consiste au revêtement extérieur de l'ouvrage, que les techniciens qualifient d'habillement. Finalement, après un concours d'architecture organisé récemment par l'APC, un bureau a été retenu pour effectuer les travaux qui devraient démarrer incessamment, pour se terminer probablement vers la fin du mois de novembre.
En parallèle, la construction des escaliers de sortie est en cours, ceci afin de permettre aux automobilistes de quitter les lieux sans avoir à utiliser les rampes d'accès exclusivement réservées aux voitures.
Toujours selon notre interlocuteur, «le souci des responsables communaux en charge de ce projet est un souci d'esthétique: il était indispensable de trouver un matériau et une couleur qui ne détonneraient pas avec le paysage urbain mais ajouteraient une note de gaieté à cet ouvrage, ce qui sera réalisé grâce à ce bureau d'étude». a-t-il conclu.
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Posté Le : 13/09/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : Rahmani Aziz
Source : www.lequotidien-oran.com