Algérie

20.000 patients souffrent d'insuffisance rénale



20.000 patients souffrent d'insuffisance rénale
La Fédération nationale des insuffisants rénaux ( FNIR) et l'Industrie médicochirurgicales (IMC) organisent le 19 mars prochain a l'Institut national du rein une journée de sensibilisation et d'information sur l'insuffisance rénale et ce a l'occasion de la journée mondiale du rein.La Fédération nationale des insuffisants rénaux ( FNIR) et l'Industrie médicochirurgicales (IMC) organisent le 19 mars prochain a l'Institut national du rein une journée de sensibilisation et d'information sur l'insuffisance rénale et ce a l'occasion de la journée mondiale du rein.Cette rencontre scientifique sera mise à profit pour évoquer la greffe rénale et la dialyse péritonéale. 20.000 patients souffrant d'insuffisance rénale sont sous hémodialyse. Tels sont les chiffres avancés, par le président de la Fédération nationale des insuffisants rénaux (FNIR), Mustapha Boukheloua, .Parlant des chiffres, le président de la FNIR indiquera que l'Algérie enregistre 3.000 nouveaux cas d'insuffisance rénale chaque année. Il rappelle qu'en 2010 le nombre de centres spécialisés est passé à 237 structures assurant des soins à 13.000 patients alors que 18.000 malades sont pris en charge au niveau de 300 centres de dialyse en 2013."Contrairement aux années précédentes la dialyse s'est nettement améliorée en termes de prise en charge grâce aux progrès enregistrés dans la recherche médicale", se félicite Boukheloua. « Tout ce qui se fait en Europe se fait chez nous en Algérie », affirme-t-ilEt d'ajouter « le coût de la prise en charge a baissé de 40% dans la mesure où l'Algérie fabrique les consommables de dialyse depuis 1992. L'Algérie compte un nombre considérable de centres spécialisés dans l'hémodialyse mais les hôpitaux sont dépourvus de services spécialisés en néphrologie mis à part ceux d'Alger »,Ace titre, Boukheloua rappelle qu'il y a eu une seule promotion de médecins spécialistes ayant été formés aux techniques de dialyse en 1999. « Depuis, il n'y a pas eu d'autres », regrette-t-il. Pis encore, les centres spécialisés sont encadrés par des médecins généralistes. « C'est ce qui fait que la qualité de la prise en charge ne soit pas au top », ajoute le président de la FNIR. Le porte- parole de la FNIR, Mohamed Boukhors, indique, pour sa part :« Il est impératif d'inculquer la culture du don d'organes pour atténuer un tant soit peu les souffrances des malades », plaide Boukhors. Dans ce contexte, il annonce que l'année 2016 sera celle de la sensibilisation sur l'importance du don d'organes.La FNIR dispose d'une enquête réalisée en 2013 sur une vingtaine de centres privés répartis sur tout le territoire national qui a porté sur trois critères principaux que sont : Le poids moyen des patients et la qualité de vie. Concernant le poids moyen des patients il est passé de 60 kg en 2008 à 63.12kg en 2013.Ce qui est un indicateur frappant de la qualité de dialyse (dialyse au bicarbonate poudre, qualité des membranes de dialyse et traitement de l'anémie du dialysé). Pour la qualité de vie, le patient est traité 3 fois par semaine dans des conditions optimales contrôlées régulièrement par le ministère de la Santé et par la CNAS (autorités de tutelle de centres privés). Le dispositif de prise en charge du dialysé comprenant aussi son transport gratuit par des sociétés de transport spécialisées.Cette rencontre scientifique sera mise à profit pour évoquer la greffe rénale et la dialyse péritonéale. 20.000 patients souffrant d'insuffisance rénale sont sous hémodialyse. Tels sont les chiffres avancés, par le président de la Fédération nationale des insuffisants rénaux (FNIR), Mustapha Boukheloua, .Parlant des chiffres, le président de la FNIR indiquera que l'Algérie enregistre 3.000 nouveaux cas d'insuffisance rénale chaque année. Il rappelle qu'en 2010 le nombre de centres spécialisés est passé à 237 structures assurant des soins à 13.000 patients alors que 18.000 malades sont pris en charge au niveau de 300 centres de dialyse en 2013."Contrairement aux années précédentes la dialyse s'est nettement améliorée en termes de prise en charge grâce aux progrès enregistrés dans la recherche médicale", se félicite Boukheloua. « Tout ce qui se fait en Europe se fait chez nous en Algérie », affirme-t-ilEt d'ajouter « le coût de la prise en charge a baissé de 40% dans la mesure où l'Algérie fabrique les consommables de dialyse depuis 1992. L'Algérie compte un nombre considérable de centres spécialisés dans l'hémodialyse mais les hôpitaux sont dépourvus de services spécialisés en néphrologie mis à part ceux d'Alger »,Ace titre, Boukheloua rappelle qu'il y a eu une seule promotion de médecins spécialistes ayant été formés aux techniques de dialyse en 1999. « Depuis, il n'y a pas eu d'autres », regrette-t-il. Pis encore, les centres spécialisés sont encadrés par des médecins généralistes. « C'est ce qui fait que la qualité de la prise en charge ne soit pas au top », ajoute le président de la FNIR. Le porte- parole de la FNIR, Mohamed Boukhors, indique, pour sa part :« Il est impératif d'inculquer la culture du don d'organes pour atténuer un tant soit peu les souffrances des malades », plaide Boukhors. Dans ce contexte, il annonce que l'année 2016 sera celle de la sensibilisation sur l'importance du don d'organes.La FNIR dispose d'une enquête réalisée en 2013 sur une vingtaine de centres privés répartis sur tout le territoire national qui a porté sur trois critères principaux que sont : Le poids moyen des patients et la qualité de vie. Concernant le poids moyen des patients il est passé de 60 kg en 2008 à 63.12kg en 2013.Ce qui est un indicateur frappant de la qualité de dialyse (dialyse au bicarbonate poudre, qualité des membranes de dialyse et traitement de l'anémie du dialysé). Pour la qualité de vie, le patient est traité 3 fois par semaine dans des conditions optimales contrôlées régulièrement par le ministère de la Santé et par la CNAS (autorités de tutelle de centres privés). Le dispositif de prise en charge du dialysé comprenant aussi son transport gratuit par des sociétés de transport spécialisées.




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