L’ancien ministre français des Affaires Etrangères, a souligné combien cette taxe, unique en son genre, était «un moyen non douloureux (...) de créer de nouvelles sources de financement pour le développement» avec une gestion supranationale de ces ressources. Elle permet de financer des opérations contre trois grandes maladies: le sida, la malaria et la tuberculose. «Avec la crise financière, nous allons assister à une diminution de l’aide au développement, le G20 en novembre est l’occasion de faire de 2011 l’année du financement innovant», en particulier avec «la constitution d’un petit groupe pionnier pour une taxation des transactions financières», a dit M. Douste-Blazy. Selon ses calculs, une simple taxe de 0,05 % sur les opérations de change entre banques pourrait rapporter 120 milliards par an. Une taxe variant de 1 cent dans les pays du sud à 5 cents dans les pays développés sur chaque paquet de cigarettes dans les 44 pays du G20 élargi pourrait rapporter 8 milliards de dollars par an, a-t-il précisé. M. Douste-Blazy remarque que plus de 200 millions de billets d’avions sont achetés chaque année en Chine et que les prévisions prévoient que le chiffre d’un milliard de billets sera atteint dans les prochaines années, et il espère que ce pays finira pas appliquer la taxe sur les billets.
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Posté Le : 25/04/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Rédaction économie
Source : www.elwatan.com