Algérie

2,5 millions d'euros de produits exportés cette année



Le volume des exportations a connu une hausse comparativement à l'année écoulée avec 13 certificats d'origine délivrés contre 10 en 2020.Les recettes d'exportations hors hydrocarbures enregistrées dans la wilaya d'Aïn Témouchent depuis le début de cette année, et ce, jusqu'au 21 octobre 2021, ont atteint les 2 557 562,50 euros pour un volume de marchandises global estimé à près de 500 tonnes tous produits confondus. C'est ce que nous a révélé Hakmi Miloud, directeur de la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) "Sufat" de la wilaya d'Aïn Témouchent.
Ces exportations ont été effectuées par six entreprises seulement parmi les 26 sociétés qui exercent dans la wilaya d'Aïn Témouchent. Le président de la Chambre de commerce et d'industrie a précisé que le volume d'exportation a connu une hausse cette année comparativement à l'année écoulée avec 13 certificats d'origine délivrés par la Chambre de commerce et d'industrie d'Aïn Témouchent en 2021 conformément au code des marchés publics contre 10 certificats d'origine seulement délivrés en 2020.
La cimenterie de Béni Saf demeure en tête des entreprises exportatrices avec des recettes qui se chiffrent à 1 138 013,50 euros qui représentent un volume d'exportation vers la Hollande estimé à plus de 37 tonnes de ciment suivie de l'usine de production de gants à usage médical et chirurgical Top Gloves Latex Industrie, qui a exporté vers l'Espagne l'équivalent de 1 077 081 euros, tandis que les exportations de poissons, de crustacés et de poulpes vers l'Espagne ont permis de réaliser des recettes de l'ordre de 243 598 euros.
Ainsi, selon le même responsable, les entreprises productives dans la wilaya d'Aïn Témouchent sont entrées de plain-pied et avec succès dans les marchés mondiaux et du commerce international.
Cependant, dans le but d'encourager les entreprises de production à exporter leurs produits, la Chambre de commerce et d'industrie tente de créer de nouveaux mécanismes pour promouvoir le produit local à travers les échanges commerciaux à travers les ambassades et les consulats ou à travers l'accompagnement des entreprises exportatrices lors des expositions internationales.
"La Chambre de commerce et d'industrie a une part du processus de promotion des produits au niveau international. C'est pourquoi, nous invitons les ambassadeurs des pays accrédités en Algérie à l'image de l'ambassade du Vietnam qui nous a adressé quelques produits à travers son attaché commercial pour voir la possibilité de procéder à des échanges dans le cadre d'un partenariat avec les entreprises qui activent au niveau de la wilaya d'Aïn Témouchent", a ajouté Hakmi Miloud.
Aussi, ce dernier a tenu à rappeler que l'entrée dans le monde du commerce extérieur devra répondre à certaines exigences qui puissent garantir sa réussite mettant en avant le volet de la formation.
"Pour éviter les litiges et autres contentieux internationaux qui peuvent surgir lors des transactions, l'exportateur devra connaître les lois et les codes, notamment le code des marchés, le code civil, le code pénal et le code commercial, ainsi que le code international que la Chambre de commerce et d'industrie assure à longueur d'année. Le certificat d'origine figure parmi les exigences du commerce extérieur. Ce document exigé par les conseils d'affaires intégrés constitue une confirmation et une preuve que le produit est réel et n'émane pas d'une société fictive", a souligné notre interlocuteur.
Pour lui, l'opérateur économique, qui s'apprête à exporter son produit, doit être au courant des rouages au niveau des transitaires et des procédures réglementaires d'exportation au port avant d'imputer cela aux entraves. Pour remettre le certificat d'origine, le producteur devra présenter une facture visée par la banque qui prouve le transfert de la somme en question avant d'être adressée à l'administration des douanes, puis au transitaire.
Parmi les conditions d'exportation figure le facteur de la qualité qui devra répondre aux normes internationales. "Nous avons d'énormes potentialités et de nombreux atouts qu'il faudra exploiter. Il suffit d'avoir la volonté et une détermination pour réussir une entrée dans le commerce extérieur. Nous nous assurons la formation et l'accompagnement", a conclu Hakmi Miloud.

M. LARADJ


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