la zone industrielle prévue dans la commune est d'une importance capitale, notamment pour tout le versant du haut Sébaou.
Les propriétaires des terres sur lesquelles sont implantées les assiettes des zones industrielles de Souamaâ et Draâ El Mizan seront incessamment indemnisés. Une enveloppe financière de 2, 457 milliards de dinars vient d'être débloquée à cet effet, selon le directeur de la planification et de l'aménagement du territoire. Cette annonce vient à point nommé rassurer les citoyens qui s'inquiétaient de l'avenir de leur terre.
Contacté par téléphone, le président de l'APC de Souamaâ, M.Boukhetouche Mohand, estimait que la zone industrielle prévue dans la commune est d'une importance capitale pour, non seulement sa commune, mais pour tout le versant du haut Sébaou. Pour notre interlocuteur, la zone va changer de fond en comble le visage de la commune de Saouamaâ ainsi que les communes avoisinantes qui sont restées depuis l'indépendance dans un enclavement dramatique. Les jeunes essentiellement et les autres catégories doivent quitter leur commune pour trouver du travail. M.Boukhetouche dira également que c'est enfin un soulagement pour les propriétaires des terres touchées par l'assiette. Pour accélérer l'opération d'indemnisation, les pouvoirs publics ont déjà chargé un expert foncier afin de délimiter les périmètres des zones et de recenser les propriétaires et les surfaces de leurs lots de terre touchés par l'opération d'expropriation.
En fait, ces deux zones, comme l'affirmait le maire de Saouamaâ, Mohand Boukhetouche et le wali Abdelkader Bouazghi qui a beaucoup travaillé pour faire aboutir ces deux projets, sont appelées à devenir de grands pôles industriels. L'assiette prévue à Souamaâ est d'une superficie de 372,47 ha alors que celle attendue à Draâ El Mizan s'étendra sur 116,55 ha. Elle sera située à proximité de la commune limitrophe de Tizi Ghennif. Une commune qui profitera également de la présence de cette zone. Par ailleurs, pour tempérer l'ardeur de l'espoir, il convient de signaler que la wilaya de Tizi Ouzou a été dotée de 12 zones industrielles en 1984. Depuis cette date, une seule est fonctionnelle à Oued Aïssi.
Les autres, après près de 30 années, sont dans l'abandon. Ni les services concernés ni les différentes assemblées élues successives n'ont pu faire bouger les choses. Aucun investisseur n'a pu s'installer dans l'une de ces zones appelées initialement à accueillir des entreprises publiques et privées. Ces dernières situées généralement dans les communes rurales manquent de moyens indispensables pour l'activité industrielle: l'électricité de haute tension, un réseau routier viable et capable d'accueillir un flux à la mesure de la dynamique économique. Le gaz et l'eau sont également nécessaires pour rendre attractive une zone industrielle.
Enfin, il est à signaler que ces manques peuvent être comblés à présent car la majorité des communes a bénéficié des projets d'alimentation en gaz de ville et en eau potable.
Un réseau routier également tout rénové peut servir à relancer les autres zones. Mais attendons d'abord pour voir le sort de ces deux zones prévues à Draâ El Mizan et Souamaâ.
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Posté Le : 05/03/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Kamel BOUDJADI
Source : www.lexpressiondz.com