2 043 acteurs touristiques oranais ont bénéficié d'une aide

Dans le cadre des aides décidées par les autorités en faveur du secteur du tourisme durement touché par la pandémie de Covid-19 et conformément au décret 20-2011, quelque 2 043 acteurs touristiques oranais ont bénéficié, jusqu'au 27 décembre, d'une aide de 30 000 DA.Au total, ce sont 117 dossiers d'agences de voyages et de tourisme et 2 038 dossiers d'artisans qui ont été déposés pour bénéficier de cette aide financière, a indiqué la direction de wilaya du tourisme.
Faisant un premier bilan de cette opération, le directeur du tourisme, Belabbes Kaïm Benamar, a indiqué que sa direction a donné son onction à 84 dossiers d'agences de voyages et à 1 959 autres déposés par des artisans, après, bien sûr, des vérifications faites auprès de la Casnos.
En outre, pas moins de 5 395 employés du secteur du tourisme ont bénificié d'une aide de 10 000 DA chacun. Il faut dire que le secteur du tourisme a été particulièrement impacté par la pandémie de coronavirus et dans tous ses segments (artisanat, hôtellerie, agences de voyages, etc), notamment avec la fermeture des frontières et, par conséquent, l'arrêt du transport aérien.
Il a encaissé des pertes considérables et enregistré des faillites, des mises au chômage, tout en déteignant sur les emplois indirects. Si la crise sanitaire continue d'impacter le secteur du tourisme, elle n'a pas moins mis en relief l'urgence de développer un tourisme local.
"Il faut réactiver le tourisme local en redécouvrant certains circuits touristiques comme celui de St Augustin à l'Est, celui du thermalisme, du tourisme balnéaire et culturel à l'Ouest et le Sud bien entendu", a soutenu M. Benamar.
Un v?u pieux, en somme, qui ne pourra devenir réalité que si des efforts sont entrepris quant aux tarifs et à la qualité de service. Le marché existe puisque beaucoup de familles algériennes ne demandent qu'à aller à la découverte des beaux sites touristiques que recèle le pays.
Il reste que le développement d'un tourisme local est tributaire, en bonne partie, de la qualité du service et surtout des tarifs pratiqués par les professionnels du secteur.

D. L.