Algérie

1ère semaine de mars 2022



Les nouvelles de la magistrature en ce début de la première quinzaine de mars 2022, sont un mélange de bonnes et mauvaises nouvelles provenant du milieu judiciaire, qui se débat toujours entre le passage à l'action et le dialogue avec la chancellerie et le pouvoir, pour une accélération du processus de la marche vers l'indépendance de la justice. Ce terme reste vague lorsqu'on l'évoque, puisque des décennies entières sont passées, et les magistrats ne voient rien venir à l'horizon. Entre l'intention des uns, et les actes des autres, il y a la superficie du Sahara algérien qui les sépare. «Nous pensions, à raison, qu'en 2000, lorsque le pouvoir avait reçu des mains de feu Me Mohand Yassad, le président de la Commission de la réforme de la justice, que chaque ministre de la Justice, partirait, en laissant derrière lui, l'empreinte à suivre pour continuer l'oeuvre de la construction de l'indépendance de la justice. D'autres priorités prirent le pas sur ce doux projet, qui aurait dû être au stade de la marche, après les «petits pas» de la justice. Or, le marbre fut posé dans des juridictions en guise de «tape-à-l'oeil», de nouvelles promotions de magistrats furent jetées dans le «feu», pour des actions ponctuelles, servant beaucoup plus le pouvoir établi, qu'autre chose de plus consistant! Depuis 2019, on semble prendre au sérieux les syndiqués de la magistrature, en écoutant mieux les magistrats qui ont compris les bonnes intentions du nouveau pouvoir pour ce qui est de la pose de la première pierre, non pas pour la jeter dans le jardin fleuri des magistrats, mais pour la véritable construction de l'indépendance de la justice! Amine, Ya Rab El Alamine!Décès subit du jeune juge Tarek Moussaoui!
La nouvelle est tombée tel un couperet, en fin de la semaine dernière, concernant la mort soudaine du jeune juge d'instruction près le tribunal d'Aïn-Fakroun (cour d'Oum El Bouaghi). Descendu en 2019, de Koléa «la haute» (cour de Tipaza) où il a longtemps exercé, en qualité de procureur de la République près le tribunal, à Tissemsilt, puis à Aïn-Fakroun, en 2021, il était heureux de se rapprocher des siens résidant à Tébessa, Tarek Moussaoui, aimait la justice, qu'il a loyalement servie plus d'une dizaine d'années à Koléa d'abord et à Aïn, Fakroun aux côtés des Malek Drissi, de Abdenour Gaci, de Karim Koussa, de feu Rabah Barik, Sid Ahmed Rekab, de Nabila Benkraoua, Henni Mounia, Fafa Bouqebrine, de Belgacem Kebabi, de Belbouza, Hamani, de Fatmi, de Abdelhak Nouri, El Hadi Chelbi, Amine Sahel. Le défunt Tarek Moussa oui, avait seulement, 46 ans!
Prompt rétablissement!
On nous annonce une cascade de disparitions et d'hospitalisations de magistrats et greffiers, durant ces dernières semaines. À tous les malades, nous souhaitons un prompt rétablissement pour une reprise fructueuse, surtout à la Cour suprême où s'amoncellent, de jour en jour, des milliers de dossiers à traiter!
A.T


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