Algérie - Photojournalisme

1ère édition FESPHO: photojournalistes et journalistes sur le même pied d’égalité



1ère édition FESPHO: photojournalistes et journalistes sur le même pied d’égalité
L’Institut français de Ouagadougou abrite, depuis ce mardi 25 février 2014, la première édition du Festival de photojournalisme de Ouagadougou(FESPHO). Placé sous le thème « inscrire le photojournalisme au cœur de la pratique journalistique », la cérémonie d’ouverture a eu pour cadre l’Institut Français de Ouagadougou.

Prévu pour se dérouler du 25 au 27 février 2014 à l’institut français de Ouagadougou, l’édition une du FESPHO est organisé par le groupe de presse le « Décentreur ». Il est né, selon ses initiateurs, dans un contexte de questionnement sur la profession journalistique en Afrique. Le FESPHO se fixe pour objectif de placer le photojournalisme au cœur de la pratique journalistique en Afrique en renforçant sans cesse la capacité des photographes de presse à la bonne pratique journalistique.

Car « Le photographe de presse fait ses photos pour les diffuser, au même titre que le journaliste qui va sur le terrain, écrit des articles pour les diffuser. L’article du journaliste étant diffusé avec la photo du photographe, « il est normal qu’ils soient le même pied d’égalité en matière de mission sociale qui régit le corps de la profession journalistique », soutient Moussa Sawadogo, délégué général du FESPHO.



Cette édition, parrainée par la présidente du Conseil supérieur de la communication, Béatrice Damiba, a été organisée entièrement sur fonds propres aux dires des initiateurs. Mariam Konaté, représentant la marraine, dit apprécier l’initiative car « le photojournalisme, approche du journalisme usant du support photographique a, depuis des années, accompagné la production journalistique par le biais d’images parlantes aussi bien sur le plan culturel, esthétique que du point de vue de l’information véhiculée. Le public avertit se veut plus exigeant quant à la qualité et la précision de l’information ».

Elle encourage par ailleurs les initiatives du genre qui renforcent, selon elle, la capacité des photographes de presse à la bonne pratique journalistique. Et avant de déclarer ouvert le festival, Moussa Sawadogo n’a pas manqué d’exhorter les photographes de presse, les responsables de presse, et les journalistes à participer massivement à ce festival qui se tient du 25 au 27 dans les locaux de l’institut français.

Cette 1ère édition s’articule autour de 3 axes principaux dont une exposition photos, le prix du photojournalisme qui met en compétition 44 œuvres pour désigner les trois meilleurs photographes de presse du Burkina, et une séance de formation des photographes de presse de débats et d’échanges sur les missions du métier du photojournalisme. Aussi, un panel sur « les photographes de presse et les mouvements sociopolitiques au Burkina depuis 2011 », ce qui permettra de réfléchir et de faire des analyses sur le travail fait par ceux-ci. Au nombre des panélistes, des enseignants-chercheurs de l’Université de Ouagadougou, des journalistes et des photographes professionnels.


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