Algérie

19 tonnes de produits avariés saisies DIRECTION DE LA CONCURRENCE ET DES PRIX



Le contrôle doit être renforcé
Le montant des saisies a été estimé par les services concernés à quelque 17 millions de DA.
La cupidité matérielle aveugle bon nombre de commerçants. En six mois de suivi et de contrôle des commerces, les services concernés de la direction de la concurrence et des prix (DCP), ont enregistré 390 propositions de fermeture des locaux et un volume de 19 tonnes de produits alimentaires dont la grande partie de ces saisies concerne les viandes rouges et blanches, a-t-on appris auprès des services de la DCP à Alger.
Le montant des saisies a été estimé à 17 millions de DA, et 13.532 procès-verbaux ainsi qu'un milliard de DA sur les 92.028 interventions ont été comptabilisées dans le premier semestre 2013. «En plus des campagnes de sensibilisation que nous menons à longueur d'année afin de limiter les dégâts, certains commerçants ne se soucient nullement de la réglementation en vigueur et de tous les risques qu'ils font prendre aux consommateurs», a déploré hier, Mimoun Bouras, directeur général de la DCP.
Devant l'ampleur des dégâts causés par le marché informel, on apprend auprès des responsables de la DCP, qu'«il a fallu des approches méthodiques et des initiatives personnelles pour convaincre des commerçants à s'inscrire au registre du commerce, une moyenne de 80% sur les 800 commerçants du marché Semmar, au lieu de la fermeture de la totalité des opérateurs», a-t-on indiqué sous l'anonymat. Rien que pour le défaut d'affichage des produits exposés à la vente, les commerçants sont passibles de sanctions qui vont de 5000 à 100.000 DA.
Quant aux récidivistes, c'est la fermeture pure et simple des commerces, a-t-on souligné. Abordant le volet du renforcement du contrôle durant le mois de Ramadhan 2013, la direction de la DCP a fait part de la mise en place de 242 brigades d'interventions en plus de 60 autres brigades qui vont arriver dans les 15 jours qui suivent le mois sacré.
Un total de 700 agents de contrôle qui sillonnent les 57 communes de la capitale qui vont encore sensibiliser et rappeler à l'ordre les commerçants défaillants avant de passer à la répression, selon des inspecteurs de cet établissement qui ne laissent rien au hasard. Au sujet de l'hygiène au niveau des établissements qui servent de la nourriture, aussi bien durant le mois de Ramadhan et en dehors du mois sacré, les responsables de la DCP ont rappelé qu'ils ont demandé aux gérants et propriétaires des établissement de veiller scrupuleusement aux règles d'hygiène, à commencer par l'obligation des tenues professionnelles propres, le rasage pour tous les employés qui sont en contact direct avec la préparation de la nourriture.
«Il faut savoir qu'il y a des milliers de bactéries qui s'accrochent aux personnes qui ne se rasent pas régulièrement», a-t-on averti, tout en appelant à faire la part des choses entre les convictions religieuses et autres exigences qui vont dans l'intérêt général et l'individu en tant que personne humaine. La responsabilité des consommateurs est interpellée à tous les niveaux afin d'exiger le respect des règles d'hygiène qui constitue avant tout «une culture avant qu'elle ne devienne une loi», nous dit-on.
La clarification des textes juridiques dans ce sens sont plus que nécessaires, d'autant que la politique du développement du secteur du tourisme va de soi, à commencer par le respect des détails qui sont très importants dans l'accueil quelle que soit la catégorie du classement des établissements de la restauration, cafétérias et salons, a-t-on fait savoir.


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