Le mois de Ramadhan en Algérie, ce n'est pas uniquement la hausse de prix des produits de première nécessité ou les soirées artistiques organisées ici et là.Le mois de Ramadhan en Algérie, ce n'est pas uniquement la hausse de prix des produits de première nécessité ou les soirées artistiques organisées ici et là.Le mois sacré dans notre pays rime désormais avec accidents de la circulation. Une tradition qui commence sérieusement à s'ancrer dans les moeurs de nos automobilistes si on jette un coup d'oeil sur les statistiques de ces dernières années où ce phénomène ne cesse d'augmenter.En 2013, le bilan a fait état de 350 morts et 4.500 blessés causés par 2.400 accidents, soit une moyenne de près de 12 décès/jour. L'année passée, au 3e jour du mois sacré, la Gendarmerie nationale a enregistré 31 morts et 216 blessés causés par 94 accidents de la circulation. Et il semble que la tendance ne veut pas baisser, au contraire, elle augmente puisque le premier jour de ce mois sacré a connu un nombre impressionnant d'accidents, selon les chiffres de la cellule de communication du commandement de laGN.Ainsi, les services de la Gendarmerie nationale ont enregistré 18 morts et 34 blessés causés par 28 accidents de la circulation dont 12 mortels et 16 corporels. Par rapport au premier jour du Ramadhan 2014, on constate une hausse de 6 décès. Constatés dans une vingtaine de wilayas du pays, ces accidents ont été derrière d'innombrables dégâts causés à 43 moyens de locomotion impliqués.Le nombre le plus élevé des victimes a été enregistré à El-Oued où on a compté 5 décès dans les communes de Still et Hamraia alors que le bilan porte sur deux morts dans les wilayas de Tissemsilt (Khemisti), Relizane (Merdja-Sidi- Abed) et Tamanrasset (In-Salah). C'est dire que Ramadhan est devenu une période très propice pour les accidents de la circulation. Ce constat est du à plusieurs facteurs dont le plus important reste, selon les enquête des services de sécurité, le manque de sommeil engendré par les longues veillées dont s'habituent les algériens durant le mois sacré.Ce manque de sommeil provoque inévitablement une baisse de vigilance et d'attention et fait perdre au conducteur le contrôle de ses émotions et surtout son calme et sa sérénité. L'autre facteur qui fait augmenter le risque des accidents reste sans conteste l'entêtement de beaucoup d'automobilistes qui trainent dans les routes de vouloir coûte que coûte arriver à temps chez soi, c'est-à-dire avant la rupture du jeûne. Ce qui est en vérité une grave erreur surtout que l'analyse des statistiques a démontré que la majorité des accidents a lieu durant la tranche horaire 17h ? 19h et les victimes sont généralement des jeunes.Déjà bien avant le mois sacré de Ramadhan, et durant la période allant du 9 au 15 juin, soit sur une semaine, la route a tué 80 personnes et fait 1.070 blessés. Il y a d'abord la GN qui a constaté 62 morts 763 blessées dans plus de 400 accidents de la route. Le bilan le plus lourd a été observé dans la wilaya d'Alger (28 accidents), suivie d'Aïn- Defla (25 accidents), Boumerdès (17 accidents) et Tipaza (16 accidents).Ces accidents sont dus à plusieurs facteurs dont le comportement des automobilistes (349 accidents), l'insouciance des piétons (16 accidents) et l'état des véhicules (21 accidents) et l'état des routes (15 accidents). Pour sa part, la Sûreté nationale a avancé les nombres de 18 morts et de 314 blessés enregistrés dans les centres urbains.Le mois sacré dans notre pays rime désormais avec accidents de la circulation. Une tradition qui commence sérieusement à s'ancrer dans les moeurs de nos automobilistes si on jette un coup d'oeil sur les statistiques de ces dernières années où ce phénomène ne cesse d'augmenter.En 2013, le bilan a fait état de 350 morts et 4.500 blessés causés par 2.400 accidents, soit une moyenne de près de 12 décès/jour. L'année passée, au 3e jour du mois sacré, la Gendarmerie nationale a enregistré 31 morts et 216 blessés causés par 94 accidents de la circulation. Et il semble que la tendance ne veut pas baisser, au contraire, elle augmente puisque le premier jour de ce mois sacré a connu un nombre impressionnant d'accidents, selon les chiffres de la cellule de communication du commandement de laGN.Ainsi, les services de la Gendarmerie nationale ont enregistré 18 morts et 34 blessés causés par 28 accidents de la circulation dont 12 mortels et 16 corporels. Par rapport au premier jour du Ramadhan 2014, on constate une hausse de 6 décès. Constatés dans une vingtaine de wilayas du pays, ces accidents ont été derrière d'innombrables dégâts causés à 43 moyens de locomotion impliqués.Le nombre le plus élevé des victimes a été enregistré à El-Oued où on a compté 5 décès dans les communes de Still et Hamraia alors que le bilan porte sur deux morts dans les wilayas de Tissemsilt (Khemisti), Relizane (Merdja-Sidi- Abed) et Tamanrasset (In-Salah). C'est dire que Ramadhan est devenu une période très propice pour les accidents de la circulation. Ce constat est du à plusieurs facteurs dont le plus important reste, selon les enquête des services de sécurité, le manque de sommeil engendré par les longues veillées dont s'habituent les algériens durant le mois sacré.Ce manque de sommeil provoque inévitablement une baisse de vigilance et d'attention et fait perdre au conducteur le contrôle de ses émotions et surtout son calme et sa sérénité. L'autre facteur qui fait augmenter le risque des accidents reste sans conteste l'entêtement de beaucoup d'automobilistes qui trainent dans les routes de vouloir coûte que coûte arriver à temps chez soi, c'est-à-dire avant la rupture du jeûne. Ce qui est en vérité une grave erreur surtout que l'analyse des statistiques a démontré que la majorité des accidents a lieu durant la tranche horaire 17h ? 19h et les victimes sont généralement des jeunes.Déjà bien avant le mois sacré de Ramadhan, et durant la période allant du 9 au 15 juin, soit sur une semaine, la route a tué 80 personnes et fait 1.070 blessés. Il y a d'abord la GN qui a constaté 62 morts 763 blessées dans plus de 400 accidents de la route. Le bilan le plus lourd a été observé dans la wilaya d'Alger (28 accidents), suivie d'Aïn- Defla (25 accidents), Boumerdès (17 accidents) et Tipaza (16 accidents).Ces accidents sont dus à plusieurs facteurs dont le comportement des automobilistes (349 accidents), l'insouciance des piétons (16 accidents) et l'état des véhicules (21 accidents) et l'état des routes (15 accidents). Pour sa part, la Sûreté nationale a avancé les nombres de 18 morts et de 314 blessés enregistrés dans les centres urbains.
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Posté Le : 20/06/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : SMAIL B
Source : www.lemidi-dz.com