Algérie

18 ans de prison ferme pour les auteurs



18 ans de prison ferme pour les auteurs
Le tribunal criminel d'Alger a condamné les dénommés Benssouna Ahmed, Harfouche Boubekeur et Kabli Rachid à 18 ans de prison ferme pour soutien et financement de groupes terroristes activant dans les maquis du Djurdjura, Bordj-Ménaïel, Boumerdès et Sebdou (Tlemcen).
Le tribunal a relaxé Bensouna Abdelhak accusé de non-dénonciation de crime. Les faits remontent, selon l'arrêt de renvoi, à l'année 2010 lorsque les services de sécurité ont reçu des informations selon lesquelles Bensouna Abdelhak apportait un soutien logistique à des groupes terroristes en utilisant son véhicule. Appréhendé, le prévenu a indiqué que le véhicule appartenait à son frère Ahmed, lequel est arrêté immédiatement. La perquisition au domicile d'Ahmed a permis de trouver des produits explosifs, une cassette vidéo montrant les attentats kamikazes perpétrés à Alger, des téléphones portables et des cartes SIM. Lors de son audition par les services de sécurité, Bensouna Ahmed a avoué avoir rencontré ses complices dans la prison de Serkadji, où ils purgeaient leur peine pour des affaires de terrorisme, et avoir convenu avec eux de former des groupes terroristes après leur remise en liberté. Il a reconnu, en outre, avoir rencontré en juillet 2010 les autres accusés au marché de véhicules d'El-Harrach et contacté des groupes terroristes activant à Tizi Ouzou pour leur fournir financement et aide (notamment en produits explosifs). Bensouna Ahmed a indiqué qu'il utilisait son véhicule avec des permis de conduire falsifiés afin d'approvisionner les groupes terroristes activant dans les maquis du Djurdjura, Bordj Ménaïel, Boumerdès, Sebdou et Tlemcen. Il a reconnu que ces groupes lui avaient remis 8 000 euros en contrepartie de ses services. Lors du procès, les prévenus ont nié en bloc les chefs d'accusation retenus contre eux. Le ministère public avait requis des peines allant de 5 à 20 ans de prison ferme. Des kidnappeurs condamnés à des peines de 1 à 10 ans de réclusion criminelle Par ailleurs, le tribunal criminel de Boumerdès a prononcé mardi des peines allant de un à dix ans de réclusion criminelle à l'encontre de six kidnappeurs d'une fillette à Dellys. Les quatre accusés dans cette affaire, dont les faits remontent au mois d'août 2010, en l'occurrence M. Warda, D. Nadia, Z. Hayat et M. Aziz, ont été jugés sous le chef d'inculpation de constitution d'un groupe de malfaiteurs et kidnapping avec demande de rançon, selon l'arrêt de renvoi. L. Naim a été poursuivi pour détournement de mineur de moins de 12 ans et D. Mohamed pour non-dénonciation de crime. Dans cette affaire, M. Aziz avait kidnappé la fille d'un ami à Dellys, en contrepartie d'une rançon, et ce, avec l'aide des autres membres de la bande résidant à Tizi Ouzou. Les faits rapportés durant l'audience indiquent que le mis en cause, pour réaliser le rapt, a pris d'abord attache avec la nommée Z. Hayat, qui à son tour contacta ses deux amies D. Nadia et B. Warda pour l'aider dans cette entreprise, moyennant une somme d'argent. Les trois amies louèrent un taxi pour se rendre à Dellys, lieu de résidence de la victime, qu'elles purent charmer et emmener avec elles dans un taxi, dont le conducteur, D. Mohamed, n'aurait pas été au courant de leur plan. La victime fut par la suite emmenée au domicile de l'accusée Z. Hayat à Tizi Ouzou. Deux jours après, la bande se déplaça à Bordj Menaïel, où elle prit attache avec le père de la victime en se faisant passer pour un groupe terroriste qui demande une rançon pour sa libération. Le père finit par céder et convint d'un endroit avec la bande pour lui remettre la rançon. Entre temps, un différend éclata entre les membres de la bande, suite à quoi l'un d'eux dénonça ses complices aux services de sécurité. Durant l'audience, les 6 mis en cause ont rejeté la totalité des faits qui leur sont reprochés, alors que le représentant du parquet avait requis la peine capitale contre eux.


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