18 agents pour renforcer l'hygiène et la sécurité

Après le malheureux incident du mois dernier, où 56 résidentes ont été victimes d'intoxication alimentaire, 18 agents viennent d'être appelés en renfort pour assurer l'hygiène et la sécurité au sein de la résidence universitaire 8000 lits de Belgaïd.La résidence universitaire 8000 lits de Belgaïd, très souvent citée pour des problèmes liés à la sécurité de ses résidents, se renforce en personnel. Selon le directeur de la cité, M. Azzedine Belkhoudja, après une réunion avec de hauts responsables du secteur au niveau national et local, pas moins de 18 nouveaux agents de sécurité viennent d'être affectés à ce site. Les postes budgétaires ont été ouverts et la prise de fonction se ferait dans les prochains jours. Ce renforcement était très attendu par les responsables de l'université qui avaient fait part de leurs besoins aux responsables de l'office national des ?uvres universitaires.Des sources responsables à l'université ont indiqué que les doléances exprimées en ce qui concerne le renforcement du personnel de sécurité ont été prises en considération puisque ces postes budgétaires existent déjà. Une liste des agents devant être affectés est en cours d'élaboration, précise-t-on. Outre ce personnel, le pôle verra également un autre renforcement en agents de maintenance et de nettoiement avec un effectif de 98 travailleurs qui viendront des différentes cités relevant des ?uvres universitaires d'Es-Sénia. D'autres postes seront également créés, ce qui permettra de faire face aux besoins exprimés.En effet, depuis la réception de ce pôle universitaire en 2010, enseignants et étudiants résidents ont toujours insisté sur la nécessité de renforcer la sécurité dans les environs immédiats de l'université pour éviter d'éventuelles agressions, notamment contre les étudiants. Certains ont été agressés et délestés de leur argent ou de leurs téléphones portables. Une situation qui a contraint la communauté estudiantine à observer plusieurs mouvements de protestation pour dénoncer cette insécurité accentuée par l'éloignement de l'université.