A l'instar des autres wilayas du pays, Oran a été, hier, au rendez-vous à
l'occasion de la commémoration des manifestations du 17 octobre 1961. Une date
impossible de gommer de la mémoire collective après que des milliers
d'Algériens, sortis dans les rues parisiennes pour manifester contre le
couvre-feu décrété par Maurice Papon, ont été massacrés et jetés dans la Seine.
Dans ce cadre, un important programme a été mis en place pour marquer ce douloureux
événement. Des conférences retraçant l'horreur de ce carnage ont été animées
par des chercheurs universitaires, historiens et anciens moudjahidine. Pour Mme
Ouahrani, secrétaire de wilaya chargée de l'émigration de l'Organisation
nationale des enfants de moudjahidine, «cette journée commémorative est une
occasion pour faire face à l'histoire afin de ne pas tomber dans l'oubli». La
parole a été donnée par la suite à ceux qui ont servi la cause nationale qui,
grâce à des témoignages vivants, ont pu relater l'horreur du carnage perpétré
contre des jeunes innocents qui ont répondu favorablement à l'appel du FLN.
Ainsi et tout en dénonçant ce massacre, la moudjahida Ouahrani Fatima-Zohra n'a
pas hésité à condamner la répression coloniale, rappelant les bavures
policières et le militantisme national. D'autres témoignages ont été aussi
apportés par le président de la fédération régionale de France et autres
intervenants, notamment de l'ONEC et de l'ONM, qui n'ont pas hésité à leur tour
à rappeler ce segment de notre histoire. Outre ces conférences historiques, une
cérémonie en l'honneur de plusieurs cadres de la guerre de libération a été
organisée et des attestations leur ont été remises par les organisateurs.
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Posté Le : 18/10/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : K Assia
Source : www.lequotidien-oran.com